L'Ascension entre terre et ciel

Actes 1:1-11

Culte du 13 mai 2021
Prédication de Agnès Adeline-Schaeffer

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

Jeudi 13 mai 2021
Jeudi de l'Ascension
« L'Ascension entre terre et ciel »


Culte par la pasteure Agnès Adeline-Schaeffer
Musique : David Cassan, organiste co-titulaire

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Orgue

Annonce de la grâce
Amis, frères et sœurs, où que vous soyez, La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus-Christ, notre frère.

Accueil
Bienvenue pour ce temps de culte, à vous qui êtes présents dans ce temple, comme à vous qui nous regardez par le biais d’internet, en France ou à l’étranger. Bienvenue à celles et ceux qui nous rejoignent pour la première fois. En cette de l’Ascension, nous sommes en communion les uns avec les autres, par la musique, le chant, le partage de la Bible et la prière.

Prière 
Eternel, nous sommes rassemblés ce matin dans cette église, permets que nous soyons aussi une communauté de prière et de joie autour de ta Parole.
Que chacun ici soit compté au nombre des témoins de ton amour pour ce monde, et que notre foi fasse grandir notre amour du prochain.  
Envoie ton Esprit Saint sur nous Seigneur.
Rassemble-nous dans la communion fraternelle.
Amen.

Réunissons-nous avec le 1er chant liturgique du livret inséré au début du psautier.
Répons : « Ô Seigneur, ta fidélité » (Ps. 36, str.1) [Cliquer ici]

Louange
Louons Dieu !
Ô Dieu, Que tout ce qui est en moi bénisse ton saint nom.
Que mes mains te louent par leurs gestes, Que mes pas te louent par leurs chemins.
Que mes lèvres te bénissent à travers leurs chants, Que mes yeux te célèbrent en reflétant ta lumière, Que mes oreilles te répondent en écoutant ta voix.
Que ma mémoire te rende grâces En rappelant tes délivrances, Que mon intelligence te loue En cherchant la voie de ta sagesse, Que ma volonté t’honore En se faisant servante de la tienne.
Que mon coeur te loue en aimant de ton amour, Que ma force te loue en s’offrant à toi, Que mon corps, demeure de ton Esprit, te loue sans cesse.
Que tout en moi te rende gloire.

Chant d'Assemblée : Psaume n°113 « Vous qui servez », dans le Psautier Français, strophes 1, 2, 3. [cliquer ici]

Vous qui servez le Seigneur Dieu,
Je vous invite à poursuivre notre louange

Volonté de Dieu 
Voici ce que Jésus-Christ nous donne comme chemin pour vivre et pour vivre heureux :
Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,
de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence.
C'est là le premier et le grand principe,
Et voici le second, qui lui est semblable :
Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Merci, ô Dieu, pour ce chemin juste et bon.

Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (Arc-en-Ciel n°484, str.3) [cliquer ici]

Prière de repentance
Ô Dieu,
Tu sais de quelle miséricorde nous avons besoin.
Tu sais nos obscurités, nos silences, nous oublis, nos vanités.
C'est à chacun, comme un secret, que tu les révèles.
C'est à chacun, comme un secret, que tu les pardonnes.
C'est à chacun, comme un secret, que tu donnes l'ordre de se relever
Et de marcher pour un nouveau service
Pour un nouvel amour.
Aussi, c'est avec confiance que nous te disons : Aie pitié de nous !
Amen (Soeur Myriam - Porte ouverte sur la liturgie)

Répons : « Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.1). [cliquer ici]

Annonce de la grâce
Que tous ceux qui se tournent vers Dieu avec confiance reçoivent de lui la certitude de leur pardon, en effet :
Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils,
son unique, afin que quiconque ait foi en lui ne meurt pas,
mais qu’il ait la vie éternelle. (Jean 3:16)
Le Fils de l'homme est ainsi venu chercher et sauver ce qui était perdu (Matt. 18:11)

Répons : «Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.2). [cliquer ici]

Confession de foi
   Je crois en Jésus, fils unique de Dieu
Qui s’est fait homme pour que nous ayons pardon, joie et salut.
Je crois qu’il est mort et ressuscité
Pour nous donner la victoire sur la mort
Et l’assurance de notre résurrection.
Je crois qu’il reviendra dans la puissance et la gloire,
Comme il est venu dans la faiblesse et l’humilité
    Par lui, je crois en Dieu notre Père,
Qui nous prend pour ses enfants,
Et nous aime comme il aime Jésus- Christ.
    Je crois en l’Esprit Saint
Qui demeure en notre esprit,
Et nous atteste que nous sommes enfants de Dieu,
Qui guide l’Eglise par l’Evangile,
Et nous révèle la gloire de Jésus-Christ.
   Je crois l’Eglise du Christ secrète et universelle,
Visible et invisible, Pécheresse et pardonnée.
   Je crois que tous les hommes sont liés à Jésus-Christ.
   Je crois que le Royaume de Dieu est notre commune espérance.
Amen. (Pasteur Henri Capieu)

Répons : « Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.3). [cliquer ici]

Doxologie : Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, d’éternité en éternité !

Lecture biblique : Actes chapitre 1, versets 1 à 11 (traduction TOB). [cliquer ici]

Chant d'Assemblée : Louange et Prière n° 155 « Ô Roi des cieux… », strophes 1, 2, 3, 4 et 5 [cliquer ici]

Prière
Nous prions :
Seigneur, nous te remercions
de nous avoir réunis en ta présence,
pour nous révéler ton amour et nous unir à ta vie.
Fais taire en nous toute voix contraire à la tienne.
Et permets que nous sachions recevoir ta Parole,
    non seulement l'entendre, mais aussi la recevoir,
    non seulement la connaître, mais aussi l'aimer,
    non seulement l'apprécier mais la mettre en pratique,
Ouvre, par ton Esprit, nos esprits et nos cœurs à ta fidélité,
Au nom de Jésus-Christ...
Amen

Orgue

Prédication : l’Ascension entre terre et ciel

Amis, frères et sœurs,

Aujourd’hui, c’est donc la fête de l’Ascension, 40 jours après Pâques, 10 jours avant la Pentecôte. Certains ne connaissent de l’Ascension que parce que c’est un week-end prolongé, grâce au « pont » de l’Ascension, qui parfois peut se transformer en viaduc ! Mais l’Ascension n’est pas forcément une fête chrétienne connue. De plus, elle n’est pas une fête facile à expliquer. Elle dérange un peu, il faut dire. Non en fait, elle dérange beaucoup et en particulier, pas mal de protestants ! J’ai fait un rapide sondage dernièrement, pour savoir comment certains protestants pratiquants, réformés, pas intégristes, pas officiellement libéraux, mais presque, et j’ai découvert que l’Ascension n’avait pas une importance capitale dans leur pratique. Certains venaient de paroisses dans lesquels il n’y avait pas de culte le jeudi de l’Ascension. Ces personnes passaient donc sans transition ou presque de la Résurrection à la Pentecôte ! Cela peut se comprendre, puisque dans le calendrier des fêtes chrétiennes, c’est une fête qui a eu de la peine à trouver sa place. Pendant longtemps, elle a été confondue avec la Pentecôte, ou plutôt, l’Ascension et la Pentecôte ne formaient qu’une seule et même fête. C’est au fur et à mesure de l’évolution du calendrier que l’Ascension a trouvé sa place en tant que fête !

L’Ascension, c’est ce moment où Jésus disparaît. Il s’élève, et une nuée vient le soustraire au regard de ses disciples. Jésus n’est plus physiquement, avec ses disciples. Il devient invisible. Il n’est plus là. Il est absent. La tradition liturgique dira, par la confession de foi du symbole des Apôtres, qu’il est « monté au ciel ». Mais qu’est-ce que le ciel, sinon une métaphore pour dire le lieu de Dieu, le lieu divin, par excellence ? Ou bien est-ce une façon de dire que Jésus est pleinement en Dieu ?

Tout comme la nuée, qui le soustrait au regard des disciples. La nuée, dans la Bible, n’est-elle pas aussi une autre façon de dire Dieu ? En tout cas, Jésus est ailleurs. Les disciples ne peuvent plus le voir. Il est autre part, dans un ailleurs qu’on ne peut pas définir, et qui représente quelque chose lié à la liberté. Et quelle est-elle cette liberté ? Jésus le Christ, et avec lui, le Dieu qu’il a annoncé, dont il a témoigné, n’est pas dans un endroit précis et répertorié, un lieu qu’on peut définir. A partir de maintenant, Jésus n’est plus la propriété privée des disciples, ni même d’une religion, voire d’une église ; on ne peut pas l’enfermer dans une doctrine ou le formater dans des dogmes, parce qu’à partir de maintenant, Jésus le Christ va être là, partout à la fois, partout où l’on parle de lui, partout où on le cherche, partout où nous entendons quelqu’un parler de lui. Et ce, de génération en génération. Il sera partout où il est prié, où il est chanté, où il est célébré, et parfois, cela se produira dans des lieux improbables, indéterminés, auprès de personnes souvent impensables, aux parcours de vie parfois peu recommandables. L’Ascension ouvre officiellement l’avenir de chacun à l’inattendu de Dieu. Il ouvre aussi l’avenir de Dieu, là où l’être humain est prêt à le rencontrer. Dès lors, il ne faut plus s’attendre à rien, mais il faut être prêt à tout. Et c’est à cette incroyable liberté que la fête de l’Ascension nous prépare. Il y avait déjà eu un avant-goût de cette liberté, qui avait transparu déjà du temps de son ministère terrestre, où Jésus avait bousculé les codes de la présence de Dieu dans le quotidien des hommes et dans la pratique religieuse. Mais sa profonde humanité avait empêché un grand nombre de ses contemporains de reconnaître en lui la présence de Dieu.

Pendant que Jésus est élevé et qu’il disparaît aux yeux des disciples, justement ses disciples, eux fixent le ciel. Ils sont rejoints par deux messagers qui leur demandent pourquoi ils restent là à fixer le ciel. Pas de doute, ils doivent rester sur terre, eux, dans le concret de leur humanité et la réalité du quotidien. Mais c’est ce quotidien qui va devenir le lieu de vie du message de Jésus le Christ, du partage de sa parole, de ses guérisons, de la transmission de son enseignement. Juste avant de les quitter, Jésus les a chargés de cette mission : « être ses témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et même jusqu’aux extrémités du monde ». Pour réaliser cette mission, une promesse leur est faite : celle de recevoir une puissance, celle du Saint-Esprit, qui va les rendre capables de relever des défis qu’ils ne soupçonnent pas encore. Ils ne savent pas encore ce qu’est cette force spirituelle qui va les combler. L’Ascension est cet entre-deux, entre le ciel de la présence divine et la terre de la réalité humaine.

Nous pouvons remarquer que le récit de l’Ascension occupe une place modeste dans les quatre Évangiles. Il n’y a rien dans l’Évangile de Matthieu. Il y a une allusion extrêmement succincte dans l’Évangile de Marc, dans les derniers versets dont les exégètes s’accordent à dire qu’ils sont tardifs, par rapport à la rédaction du reste de l’évangile. (Marc 16:19). Il n’y a rien non plus dans l’Évangile de Jean. Il y a trois versets dans l’Évangile de Luc, (24:51-53) et quatre versets dans le second ouvrage écrit aussi par Luc, à savoir les Actes des Apôtres, qui est notre texte d’aujourd’hui. Sept versets au total, ce qui est dérisoire. C’est vrai que c’est petit à petit que l’Église des premiers siècles a eu à cœur d’inscrire progressivement la vie et la mission du Christ dans une chronologie aléatoire, voire incertaine, qui est plus de l’ordre du fictif que du réel. Faut-il rappeler que la fête de Noël qui marque la naissance de Jésus, est arrivée le plus tardivement dans le calendrier liturgique chrétien ?

Mais alors, qu’est ce qui dérange dans ce récit de l’Ascension ? Certains sont gênés par le caractère légendaire, voire mythologique de son écriture. Il y a un côté féérique, voire surnaturel, de Jésus qui monte au ciel et qui disparaît sans laisser de trace. Mais d’autres récits bibliques racontent des scènes similaires, comme l’ascension d’Hénok le patriarche, ancêtre de Noé, dans le livre de la Genèse (Genèse 5:23-24), ou encore celle du prophète Élie, sous les yeux de son successeur Élisée, dans le livre des Rois (2 Rois 2:1-18). Les Évangiles contiennent des scènes extraordinaires, des guérisons spectaculaires, des descriptions lyriques ou poétiques, voire allégoriques, qui ne gênent pas forcément, et qui se comprennent fort bien, à partir du moment où elles sont expliquées et interprétées. Alors le récit de l’Ascension n’échappe pas à l’interprétation des exégètes et des théologiens. Pas plus que les récits de Noël, racontés dans deux évangiles sur quatre. Ce qui dérange peut-être un peu plus, dans le côté spirituel protestant, pas forcément mystique, c’est le côté divin que ce récit de l’Ascension suggère. Si à Noël, la parole est devenue chair, voilà que la chair devient souffle et disparaît dans une nuée. Ainsi que le propose le pasteur Laurent Gagnebin, dans son ouvrage « Pour un christianisme en fêtes », peut-être est-il possible d’inscrire, je cite : « Noël et l’Ascension, dans une symétrie et un parallélisme inversés ? A Noël et en Jésus, Dieu descend vers l’homme. A l’Ascension et en Jésus, l’homme est élevé à Dieu. D’une part, peut-on dire, il faut que Dieu naisse en l’homme ; d’autre part, il faut que l’homme naisse en Dieu. Au mouvement de l’Incarnation exprimé par Noël correspond celui de l’exaltation, exprimé par l’Ascension ». Cela vient nuancer en quelque sorte cette affirmation parfois incontournable que Dieu est « tout », en opposition à l’homme qui n’est « rien ». L’Ascension vient en quelque restaurer un équilibre, tout en gardant bien à l’esprit que cette restauration n’est pas de notre fait, et que cet équilibre ne se trouve qu’en Jésus. Le point de médiation reste le Christ. Et l’Ascension reste la fête du Christ. A travers les Évangiles, nous essayons de cerner, de comprendre comment l’humanité et la divinité de Jésus ont un sens, pour notre chemin de foi. Et s’il y a un sens, « c’est pour dire qu’en lui, qu’en Jésus, Dieu n’existe pas sans l’homme, et qu’en lui, Dieu et l’homme sont à jamais ré-unis, et inséparables ».

Au fond, l’Ascension ouvre les êtres humains à la créativité. Le Christ étant ailleurs, il est là où chacun, chacune est prêt à le rencontrer. Et il n’y pas de danger, je crois, de tomber dans la tentation d’une toute puissance mal placée, parce qu’il s’agit avant tout que l’être humain, dans sa rencontre avec le Christ, devienne fidèle à l’Évangile. Et être fidèle à l’Évangile, c’est placer la parole de la Bible, la grâce de Dieu, toujours première, et la foi qui sauve, au cœur de la vie quotidienne, de notre vie d’hommes et de femmes, bien ancrés dans le concret. Sans jamais oublier que cette parole transmise par les générations précédentes, et arrivée jusqu’à nous, n’est pas là pour rester enfermée dans un certain savoir ou une certaine supériorité, mais qu’elle est toujours disponible, comme l’écrit une autre de nos consœurs, Caroline Costa, à Genève : « une parole disponible que l’on peut sans cesse écouter, méditer, interpréter, prier, pratiquer », jour après jour, de génération en génération, quelque soit notre contexte social, politique, sanitaire, une parole qui ouvre inlassablement un avenir, et qui permet de toucher ce qu’il y a de divin en nous, « un bout d’infini ».

A l’Ascension, nous est racontée l’histoire de Jésus qui s’éloigne de ses disciples, non pour les abandonner, mais pour les rendre autonomes. En partant, Jésus laisse ses disciples prendre leurs responsabilités, s’approprier son enseignement, témoigner en paroles et en actes de ce qu’ils auront reçu et compris de sa vie, transmettre ce qu’ils se rappelleront de ses gestes et de ses paroles.

Mais si aujourd’hui, ce récit de l’Ascension nous permettait de nous réconcilier avec la part divine de notre humanité, ou de découvrir la part divine de notre humanité, si peu que ce soit ? Ce n’est pas si compliqué. Cela commence par le souffle de notre respiration. Cela continue par notre regard sur l’autre, en profondeur, avec cet amour sans condition, qui rappelle juste que, en Christ, l’autre est aimé de Dieu autant que je le suis. Reconnaître, parfois contre toute attente, que le Christ est présent dans le frère, inattendu, et se préoccuper ensemble de la justice, du respect, de la paix, inlassablement, jusqu’à ce que le Christ vienne.

Non pas qu’il revienne, comme nous le comprenons si souvent, mais qu’il vienne.
Qu’il vienne à notre rencontre et nous à la sienne, et sa venue est toujours synonyme de nouveauté. Amen.

Pour aller plus loin :
- Laurent Gagnebin, Pour un christianisme en fêtes, éditions Église Réformée de la Bastille, Paris 1996, pp 71 à 77.
- Caroline Costa, extrait de sa confession de foi, Église de Genève 2013.

Orgue

Chant d'Assemblée : Louange et Prière n°160 « Levons-nous, frères… », strophes 1, 2, 3, 4 et 5 [cliquer ici]

Annonces et Offrande

Orgue

Prière d’intercession
Prions ensemble :
O Dieu notre Père, tu nous combles de tes bénédictions, jour après jour et notre geste d’offrande d’aujourd’hui en est un modeste témoignage. Inspire-nous d’autres gestes d’offrande, qui ne soient pas que des gestes matériels mais aussi des gestes d’amitié et des marques de tendresse.

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel, Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal, Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, Pour les siècles des siècles, amen.

Bénédiction
Recevons la bénédiction de la part du Seigneur :
Mon frère, ma sœur, mon ami, Que l’Eternel te bénisse et te garde !
Que l’Eternel fasse rayonner sur toi son regard et t'accorde sa grâce !
Que l’Eternel porte sur toi son regard et te donne la paix !
Amen.

Répons : « Ô Seigneur, tu nous as fait voir » (Ps. 68, str.5). [cliquer ici]

Orgue

Paroles des cantiques du jeudi 13 mai 2021

Psaume : Psautier Français n° 113 « Vous qui servez », strophes 1, 2 et 3

Strophe 1
Vous qui servez le Seigneur Dieu
Célébrez son nom merveilleux,
Ce nom rempli d'une promesse.
Dès maintenant et à jamais, 
Partout sur terre proclamez
Ce nom rempli d'une promesse.

Strophe 2
Nul n'est semblable à notre Dieu.
De son trône au-dessus des cieux, 
il s'est incliné vers la terre. 
Au plus bas il vient s'abaisser, 
Pour secourir et redresser 
Le pauvre assis dans la poussière.
Strophe 3
Il se souvient du méprisé, 
Il le retire du bourbier, 
Le rétablit dans sa noblesse, 
A celle qui n'a pas d'enfant, 
Il donne enfin l'exaucement, 
Il met un terme à sa tristesse.


Cantique : Louange et Prière n° 155 « Ô Roi des cieux » Strophes 1, 2, 3 et 4

Strophe 1
O Roi des cieux, qui, glorieux,   
Remontas de la terre,   
Nous t’adorons et nous t’offrons   
Notre ardente prière.

Strophe 2
Notre bonheur est, ô Sauveur, 
De t'aimer, de te plaire,
De te servir et d’obéir  
A ta loi salutaire.

Strophe 3
Jésus, sois-nous propice et doux ;
Que ton pouvoir céleste,
Sur tes sujets, O Roi de paix,
Toujours se manifeste.

Strophe 4
Par ta faveur, Divin Sauveur,
Unis à ta victoire,
Nous espérons que nous aurons,
Un jour part à ta gloire. 

Cantique : Louange et Prière n°160 « Levons-nous, frères » Strophes 1, 2, 3, 4 et 5 [J.-J. Hoseman, G.-F. Haendel]

Strophe 1
Levons-nous, frères, levons-nous !
Car voici notre Maître.
Il est minuit, voici l'Epoux :
Jésus-Christ va paraître.

Strophe 2
Avec les siens Il vient régner
Et délivrer l'Eglise ;
Bientôt Il va la couronner
De la gloire promise.

Strophe 3
Ne crains donc point, petit troupeau,
Toi que chérit le Père !
Que toujours la croix de l'Agneau
Soit ta seule bannière.

Strophe 4
Et si le monde est contre toi,
Ses mépris sont ta gloire ;
L'amour, l'espérance et la foi
Te donnent la victoire.

Strophe 5
Gloire à Jésus-Christ, mon Sauveur,

Car en Lui seul j'espère !
Heureux celui qui dans son coeur
L'adore et le révère !

Paroles des répons du temps de Pâques

Après la salutation
Répons : « Ô Seigneur, ta fidélité » (Ps. 36, str.1).

Ô Seigneur, ta fidélité
Remplit les cieux et ta bonté
Dépasse toute cime.
Ta justice est pareille aux monts,
Tes jugements sont plus profonds
Que le plus grand abîme.
De la puissance du néant,
Tu veux sauver tous les vivants,
Toute chair, toute race ;
Les hommes se rassembleront,
Autour de toi ils trouveront
Leur paix devant ta face.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (Arc-en-Ciel n°484, str.3)

Proclame ta Parole,
Lumière pour nos vies;
Rassemble tous tes membres,
En un seul corps unis,
Et fais de tous les hommes
Tes instruments de paix
Pour restaurer le monde
Selon ta volonté !

Après la prière de repentance
Répons : «Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.1).

Mon Rédempteur est vivant,
C’est en lui seul que j’espère.
La mort le tenait gisant
Dans l’étreinte de la terre.
Mais Dieu reste le plus fort,
Jésus a vaincu la mort.

Après l’annonce de la grâce
Répons : «Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.2).

Je ne craindrai désormais
Aucun pouvoir de ce monde
Car tu nous donnes ta paix
Où toute autre paix se fonde.
Garde-nous dans ta clarté,
O Jésus ressuscité.

Après la confession de foi 
Répons : «Mon Rédempteur est vivant » (L&P n°149 ou Arc-en-Ciel n°475, str.3).

Dans ma vie de chaque jour,
Je partagerai ta gloire ;
Je vivrai dans ton amour
Le bonheur de ta victoire
Et dans ton éternité,
Nous chanterons ta beauté.

Après la bénédiction
Répons : « Ô Seigneur, tu nous as fait voir » (Ps. 68, str.5).

O Seigneur, tu nous as fait voir
Et ton amour et ton pouvoir
Dans mainte délivrance.
Fais-nous voir encore aujourd’hui
L’œuvre que ton amour construit
Et quelle est ta puissance.
Toute la terre et tous les cieux
Ensemble tournés vers leur Dieu
Célèbrent sa présence :
A toi qui fais notre bonheur,
A toi, grand Dieu, soient tout honneur,
Force et magnificence.

Lecture de la Bible

Lecture biblique : Actes chapitre 1, versets 1 à 11 (traduction TOB).

1  J’avais consacré mon premier livre, Théophile, à tout ce que Jésus avait fait et enseigné, depuis le commencement,
2  jusqu’au jour où, après avoir donné, dans l’Esprit Saint, ses instructions aux apôtres qu’il avait choisis, il fut enlevé.
3  C’est à eux qu’il s’était présenté, vivant, après sa Passion : ils en avaient eu plus d’une preuve alors que, pendant quarante jours, il s’était fait voir d’eux et les avait entretenus du Règne de Dieu.
4  Au cours d’un repas avec eux, il leur recommanda de ne pas quitter Jérusalem, mais d’y attendre la promesse du Père., celle, dit-il, que vous avez entendue de ma bouche :
5  Jean a bien donné le baptême d’eau, mais vous, c’est dans l’Esprit Saint que vous serez baptisés, d’ici quelques jours.
6  Ils étaient donc réunis, et lui avaient posé cette question : « Seigneur, est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le Royaume pour Israël ? »
7  Il leur dit : « Vous n’avez pas à connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité,
8  mais vous allez recevoir une puissance, celle du Saint Esprit qui viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
9  A ces mots, sous leurs yeux, il s’éleva et une née vient le soustraire à leurs regards.
10  Comme ils fixaient encore le ciel, où Jésus s’en allait, voici que deux hommes en vêtements blancs, se trouvèrent à leur côté et leur dirent :
11 « Gens de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui vous a été enlevé pour le ciel viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »

Vidéo du culte entier

Audio

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