La paix soit avec vous

Luc 24:36-52

Culte du 26 juin 2022
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre
26 juin 2022

123ème jour de la guerre en Ukraine

« La paix soit avec vous »

Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
A l'orgue : Sarah Kim, organiste co-titulaire

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Orgue 

Annonce de la grâce

Accueil

Prière :

Spontané « Bénissons Dieu le seul Seigneur » [cliquer ici]

Louange 
:

Béni sois-tu, Sauveur des humains !
Tu viens, pour nous ouvrir les cieux ;
Et dans ta lumière tu nous fais une place pour accueillir ta nouveauté.
Béni sois-tu, Sauveur des humains !
Tu viens ôter de nos cœurs le voile.
Par ta vie donnée, tu chasses l’obscurité, tu exerces nos regards à la foi.
Béni sois-tu, Sauveur des humains !
Tu viens murmurer à nos oreilles une parole de commencement.
Notre esprit tressaille à ta sagesse, en faisant l’apprentissage de ton Nom.
Béni sois-tu, Sauveur des humains!
Tu viens féconder notre histoire en faisant corps avec nos fragilités.
Ton amour s’élargit aux dimensions du monde : il est temps de faire route vers Toi !
Amen.

Psaume chanté : « Dans ta maison je suis heureux » [cliquer ici]

Volonté de Dieu
Loi
Si ce n'est le SEIGNEUR qui bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent inutilement ; si ce n'est le SEIGNEUR qui garde la ville, celui qui la garde veille inutilement.C'est inutilement que vous vous levez tôt, que vous vous couchez tard et que vous mangez le pain de la peine : il en donne autant à son bien-aimé pendant qu'il dort.

Spontané : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » [cliquer ici]

Prière de repentance :

Prière pour les jours difficiles
Seigneur, les jours où tout est dur,
donne-nous le courage de continuer. 
Les jours où tout semble compliqué,
donne-nous la simplicité de te demander ton aide.
Les jours où nous sommes dans l’impasse,
donne nous la force d’inventer des chemins.
Qu’au milieu des difficultés, nous sachions voir les belles choses,
les bonnes volontés et les solutions les plus improbables mais les plus justes.
Il n’était écrit nulle part que ce serait facile de vivre, Seigneur.
Mais partout, il est écrit que tu ne nous laisses jamais tomber,
Nous, tes enfants bien aimés.                                   
[Béatrice Cléro-Mazire]

Spontané : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix » [cliquer ici]

Pardon
Mais le Seigneur nous redit sa grâce et dit à chacun de nous : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse ».

Spontané : « Combien grande est ta gloire » [cliquer ici]
 
Confession de foi

Je crois au chemin.
Je crois que nous pouvons nous lever contre la contrainte,
contre la souffrance, ressusciter dans la plénitude de la vie.
Je crois que nous pouvons partager le pain et la diversité de nos rêves et que la terre se renouvelle
dans une vie commune entre hommes et femmes.
Je crois que nous sommes guéris en nous confiant mutuellement nos douleurs, pleins de vigilance et de tendresse pour le désir des autres.
Je crois que le ciel s'ouvre toujours à nouveau, et que sa force indomptable s'accroît dans chaque fleur et dans chaque arbre, comme dans mon corps.
Je crois que l’alliance de Dieu avec tout ce qui vit est amour et grâce.
Par elle, la vie est chuchotée, espérée, éternelle.
Amen

Spontané : Grand Dieu, nous te bénissons [cliquer ici]
 
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la Terre et d’éternité en éternité »

Lecture biblique : Luc 24, 36-53 [cliquer ici]
 
Ils parlaient encore, quand Jésus lui-même se présenta au milieu d'eux et leur dit : « La paix soit avec vous ! » Ils furent saisis de crainte, et même de terreur, car ils croyaient voir un fantôme. Mais Jésus leur dit : « Pourquoi êtes-vous troublés ? Pourquoi avez-vous ces doutes dans vos cœurs ? Regardez mes mains et mes pieds : c'est bien moi ! Touchez-moi et voyez, car un esprit n'a ni chair ni os, contrairement à moi, comme vous le constatez. » Il dit ces mots et leur montra ses mains et ses pieds. Comme ils n'arrivaient pas encore à croire, tellement ils étaient remplis de joie et d'étonnement, il leur demanda : « Avez-vous ici quelque chose à manger ? » Ils lui donnèrent un morceau de poisson grillé. Il le prit et le mangea devant eux. Puis il leur dit : « Quand j'étais encore avec vous, voici ce que je vous ai déclaré : ce qui est écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, dans les livres des Prophètes et dans les Psaumes, tout cela devait s'accomplir. » Alors il leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils comprennent les Écritures, et il leur dit : « Voici ce qui est écrit : le Christ souffrira, et ressuscitera d'entre les morts le troisième jour, et l'on proclamera son nom devant toutes les populations, en commençant par Jérusalem ; on appellera chacun à changer de vie et à recevoir le pardon des péchés. Vous êtes témoins de tout cela. Et j'enverrai moi-même sur vous ce que mon Père a promis. Et vous, restez dans la ville jusqu'à ce que vous soyez remplis de la puissance d'en haut. »
Puis Jésus les emmena hors de la ville, près de Béthanie, et là, il leva les mains et les bénit. Pendant qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut enlevé au ciel. Quant à eux, ils se prosternèrent devant lui et retournèrent à Jérusalem, remplis d'une grande joie. Ils se tenaient continuellement dans le temple et louaient Dieu.

Cantique : « Nous t’invoquons ô grand Dieu » [cliquer ici]

Prière d'illumination

Donne-nous ton Esprit.
Pour que nous sachions
où aller quand nos chemins se perdent,
que faire quand notre avenir est incertain,
que pouvoir quand nous sommes au bout de nos forces,
Seigneur, donne-nous ton Esprit.
Pour que nous puissions bâtir ton Royaume,
en annonçant, en guérissant & en aimant
Seigneur, de notre espérance, et de notre foi,
nous te cherchons dans la méditation de cette écriture ancienne,
à l'écoute de la Parole source de nouveauté…

Jeu d’orgue

Prédication : La paix soit avec vous

            « La paix soit avec vous ! »
            Dans ce vœu prononcé par le ressuscité au milieu de ses disciples, se joue plus qu’une formule de salutation. En effet, le point culminant de l’Évangile de Luc ne se trouve pas dans la résurrection de Jésus, sinon, pourquoi le faire apparaître encore au moment de son ascension et continuer l’histoire avec son esprit distribué sur chacun des disciples à la Pentecôte ?
Dans l’Évangile de Luc, c’est l’ascension qui représente ce qu’il faut comprendre de Jésus. Bien sûr, pas une montée au ciel à prendre au pied de la lettre, mais une montée qui a tout son sens dans l’imaginaire qui nourrit la culture de l’Évangéliste au moment où il raconte ce témoignage de foi.
            Pourquoi cette ascension, qui pose tellement de problèmes hier comme aujourd’hui, serait-elle choisie comme kérygme, comme centre de la confession de foi, de l’écriture lucanienne ? Pour comprendre, il faut regarder de plus près l’histoire, constituée en deux parties, de cet Évangile adressé à l’excellent Théophile et le livre des Actes des Apôtres. Luc se sert, pour son Évangile, de ce qui circule déjà dans l’Évangile de Marc. Mais, depuis Marc, une vingtaine d’années se sont écoulées et les choses ont changé, comme l’explique très bien le théologien John Spong dans son livre : Sauver la Bible du fondamentalisme, 2016, Éd. Karthala. Luc raconte son témoignage de foi sur fond de désastre. La révolte des Juifs et la guerre qui a suivi a détruit la Judée ; Rome sous Dioclécien se déchaîne pour persécuter les chrétiens qui ne jouissent pas du statut plus officiel qui est celui des Juifs. Aussi, tout le propos de Luc est formé à partir de ce problème de légitimité qui le touche de près. Luc est sans doute ce qu’on appelle un Gentil. Dans les synagogues d’alors, on appelle Gentil un prosélyte, comme l’eunuque éthiopien dont il raconte l’histoire dans le livre des Actes. Il est, comme ses contemporains, hellénisé et il côtoie les Juifs et les synagogues où il a appris la grande histoire des Hébreux et leur épopée avec leur Dieu unique. Il faut dire que, du côté grec, en cette fin du premier siècle, les dieux ne font plus vraiment recette et que la philosophie juive apporte sans doute plus de réflexion aux chercheurs d’au-delà et de sens à leur vie que la force mythologique des dieux qui ressemblent un peu trop aux hommes. Ainsi, pour un Gentil qui cherche le divin, le judaïsme est sans doute très riche et pose des questions philosophiques tout en restant religieux.
            Les prosélytes qui fréquentaient les synagogues connaissaient très bien l’histoire du peuple juif tel que les textes religieux la racontaient. Et ce qui était le plus attirant pour eux était sans doute les livres prophétiques qui annonçaient la justice, la paix et l’espérance.
            « La paix soit avec vous ! »
            La salutation de Jésus revêt ainsi la valeur d’un programme contre la violence qui marque le temps des persécutions contre ce groupe étrange qui, jusqu’en 70, était encore une secte juive, qui va devenir un groupe exclu des synagogues et qui devra faire son chemin seul contre Rome, séparé de la religion juive officielle. La paix soit avec vous et entre vous, pourrait dire le ressuscité à cette communauté qui peine à trouver ses marques entre l’héritage juif et l’intégration des Gentils qui entrent dans la communauté sans avoir connu les synagogues. La conversion de Pierre, au chapitre 10 du Livre des Actes, nous montre combien ce problème communautaire est difficile à régler, entre les chrétiens venus du judaïsme et les Gentils convertis par la prédication de ceux qui ont reçu l’esprit saint à la Pentecôte.
            La paix soit avec vous ! Facile à dire ! Devant cette communauté tétanisée par la peur, ne sachant que penser de cette apparition et la prenant pour celle d'un spectre, comme dans les religions qui utilisent les mystères, le ressuscité n’est pas accueilli paisiblement ; et, à vrai dire, personne ne croit au retour du Christ. Il faudra qu’il montre les stigmates de la crucifixion, et même qu’il mange, pour que sa présence apparaisse comme réelle. Et, de symbole en symbole, les signifiants de la nouvelle religion du ressuscité se mettent en place : le supplice de la croix, le morceau de poisson, qui se dit μερος, « meros » en grec, la part d’un tout qui rassemble, selon la tradition des apôtres, les pécheurs de poissons devenus pécheurs d’hommes. Et puis il y a les textes qui font le trésor fondateur de la foi et dont le ressuscité parle comme étant une annonce de lui-même : « ce qui est écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, dans les livres des Prophètes et dans les Psaumes » ; mais il y a aussi la figure du serviteur souffrant raconté dans le second Ésaïe, ce livre du retour des exilés à Babylone qui rentrent dans un pays dévasté et revoient à la baisse l’ambition d’un grand peuple élu pour se penser comme un peuple affligé qui se met d’abord au service de Dieu. Et vient enfin le symbole le plus important : l’ascension du prophète Élie. Celui qui a annoncé la foi d’Israël contre toutes les persécutions, dans un contexte de grande violence ; celui que Dieu a nourri quand il allait mourir de faim ; celui que l’ange a nourri quand il voulait se laisser mourir de désespoir. Celui qui frappa le Jourdain de son manteau pour y ouvrir un passage à pied sec pour lui-même et pour son disciple Élisée.
            Nouvelle Mer rouge ouverte par la foi, le passage dans le Jourdain évoque d’abord, aux chrétiens d’alors, le baptême. Celui de Jésus mais aussi celui de tous ceux qui, devenant ses disciples veulent vivre cette libération, ce pardon des péchés promis à tous. Comme le dit le ressuscité à la manière du prophète Jean qui l’avait baptisé : « on appellera chacun à changer de vie ». Mais lui ajoute : « à recevoir le pardon des péchés ». Jésus est plus que Jean le baptiste, il est plus grand même qu’Élie ; il ne s’en va ni dans une tempête, ni sur un char flamboyant comme lui, mais il donnera son feu, celui de la foi, à ses disciples lors d’une Pentecôte qui ouvre le livre des Actes.
            La paix soit donc avec vous ! chers frères et sœurs, car dans cet Évangile, c’est à la concorde et à la communion fraternelle que nous sommes tous appelés. C’est aussi à la connaissance et à l’intelligence : « alors il leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils comprennent les Écritures », dit l’Évangile de Luc. Et si cette intelligence n’était pas convoquée, les disciples resteraient au stade de spectres et à une compréhension littérale des Écritures. Le travail de pacification des communautés passe donc par l’étude et la critique des textes pour que les anciens juifs de l’époque et les Gentils fassent communauté ensemble, à l’écoute des mêmes textes, mais en inventant sans cesse leur culture religieuse de façon éclairée. C’est de cette étude et de ce dialogue constant avec la Bible, l’histoire et toutes les sciences humaines utiles à l’ouverture de l’intelligence que nous avons besoin pour mieux nous comprendre et faire tradition commune.
Dans nos églises protestantes aujourd’hui, on ne vient plus toujours de généalogies protestantes, mais on vient souvent de familles où l’on n’a ni entendu parler du Dieu de Jésus Christ, ni du Christ lui-même. On vient aussi beaucoup de familles où le catholicisme est une culture qui a apporté des valeurs, mais dans la pratique duquel on ne se reconnaît pas vraiment. Ce sont des chercheurs de Dieu qui poussent les portes de nos temples aujourd’hui, les Gentils d’aujourd’hui, ceux qui ont soif d’apprendre et d’hériter avec ceux qui sont, déjà là, dépositaires du trésor de la Bible.
Nos églises ne meurent pas d’un manque d’intérêt de notre société pour la question théologique, contrairement à ce que disent ceux qui ne savent plus comment faire église dans un monde ouvert, complexe et divers. Les chercheurs sont au contraire nombreux et passionnément avides de comprendre ce que, jusque-là, on leur avait présenté comme le mystère incompréhensible de Dieu.  C’est le défi lancé à nos églises qui changent et les oblige à l’exigence très grande de parler à tous sans « patois de Canaan », sans « prêchi-prêcha » d’église, sans invocation de mystère par lequel on croit régler facilement la question de l’ignorance.
           L’Évangile de Luc est construit pour répondre au défi de son temps et les symboles qu’ils utilise, comme les stigmates, le poisson, ou les mains levées de la bénédiction sont autant de signifiants qui créent une nouvelle tradition chrétienne propre à intégrer tous ceux qui rejoignent cette version universelle du judaïsme, telle que Luc la comprend, sans observance du pur et de l’impur qui empêcherait d’être ensemble, mais avec tout l’héritage des textes bibliques qui l’ont fondé. C’est une religion du langage, une religion du symbolique au sens fort du terme, un langage ouvert à la traduction, à l’exégèse et à la critique, et dans lequel chacun peut dire sa foi dans sa langue propre. Nos Églises doivent se laisser convertir à une vie nouvelle avec d’autres, venus d’ailleurs, avec d’autres langues de foi, avec d’autres cultures langagières pour dire Dieu. La chose n’est pas nouvelle : on en trouve la preuve chez Luc qui en faisait déjà le récit à son excellent Théophile, « l’ami de Dieu », peut-être un Gentil de culture grecque, qui avait, lui aussi, besoin d’un catéchisme pour apprendre le témoignage des Hébreux, des apôtres et de leurs disciples, pour en faire sa langue théologique.
            Cette paix que nous apporte le ressuscité, c’est celle de l’ascension, celle qui nous assure que, même sans notre maître, nous pouvons y arriver, comme Élisée qui réussit à passer à pied sec le Jourdain, comme son maître Élie le lui avait montré avant d’être enlevé au ciel. Nous sommes autorisés et même invités à inventer notre langue théologique.
« La paix soit avec nous ! », nous qui prêchons le pardon et le changement de nos vies toujours possible. Mais cette paix n’est possible que si nous transmettons sans cesse le trésor qu’on nous a légué. Cette paix n’est possible que si nous avons l’exigence de la connaissance, de la recherche, du dialogue et de la réflexion. Le philosophe Baruch Spinoza disait de la paix :  La paix n'est pas l'absence de guerre, c'est une vertu, un état d'esprit, une volonté de bienveillance, de confiance, de justice.
Chaque époque a besoin de son Évangile. Le nôtre devra être inclusif de la diversité des parcours de vie, accueillant envers elle, si nous ne voulons pas décourager ceux qui ont besoin de nous pour leur ouvrir les horizons d’une parole de salut ; et pour cela, il faudra bien les comprendre, tous ceux que Dieu envoie dans nos églises. Le ressuscité nous rappelle à notre responsabilité, lui qui montre les stigmates de son supplice et rappelle que toute vie peut renaître : « vous êtes témoins de tout cela » dit-il ; si nous voulons être porteurs de la Bonne Nouvelle du ressuscité, alors il nous faut écrire notre Évangile d’aujourd’hui en comprenant sur quoi étaient fondé l’Évangile d’hier. Alors nous combattrons les discours religieux faciles qui condamnent, excluent, font des ravages dans des vies déjà souvent abîmées, et nous serons porteurs de justice, d’espérance et de paix pour ce monde qui en a autant besoin qu’à l’époque où Luc écrivait et qui aura toujours besoin que des disciples de la résurrection disent en conscience : « La paix soit avec vous ! »

                                                                                 AMEN.


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Cantique : « Bienheureux qui t’aime » [cliquer ici]
 
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CÈNE

Préface
Louons Dieu : 
Seigneur notre Dieu et notre Père, quel bonheur de t'adorer partout et à tout moment. Quelle joie de te dire merci pour Jésus-Christ ton Fils Sa venue dans le monde a fait lever l'aube de ton règne d'amour. Humain parmi les humains, vivant jusqu'au bout ton pardon et ta paix, il nous a fait découvrir notre véritable humanité. Condamné au supplice de la croix, il s'est dépouillé de tout pouvoir et de tout prestige, pour nous rendre libres de te servir. Ressuscité, il est le messager d'un monde nouveau, d'où toute oppression, toute larme et tout mal disparaîtront. C'est pourquoi, avec celles et ceux qui ont vécu et proclamé cette espérance pendant tant de siècles, avec ton peuple assemblé ici et partout, nous célébrons ton nom et nous te chantons.
 
Répons Cène : Pare-toi pour une fête (205, 1) [cliquer ici

Institution
Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze. Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : “Prenez, mangez, ceci est mon corps.” Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna en disant : “Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour la multitude, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, désormais, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père.”
 
Prière d’intercession
Au moment de partager le repas auquel tu nous invites, nous te prions.
 
Pour la communauté LGBT d’Oslo endeuillée par la violence et la haine, nous voulons te prier.
Rappelle-nous que la défense des minorités qui ont besoin d’être défendues n’est jamais vaine.
Pour les femmes américaines privées du droit à l’avortement, nous voulons te prier.
Rappelle-nous que les droits ne sont jamais acquis une fois pour toute et que la vigilance n’est jamais vaine.
Pour la population Ukrainienne qui continue à lutter pour la paix dans son pays, nous voulons te prier.
Rappelle-nous la réalité de la guerre pour que travailler à la paix n’est jamais vain.

Ensemble, avec toi notre frère nous te disons :
 
Notre Père
Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite
Sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui
Notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi
À ceux qui nous ont offensés.
Ne nous laisse pas entrer en tentation,
Mais délivre-nous du mal,
Car c'est à toi qu'appartiennent
Le règne, la puissance et la gloire,
Pour les siècles des siècles.
Amen.

Répons Cène : Pare-toi pour une fête (205, 2) [cliquer ici]

Le pain que nous rompons, est signe du corps du Christ.
La coupe de bénédiction pour laquelle nous rendons grâce est signe du sang du Christ.
 
Exhortation et bénédiction :

Spontané : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5) [cliquer ici]
 
Jeu d’orgue

Paroles des chants du dimanche 19 juin 2022

Psaume : Psautier Français n° 84 « Dans ta maison je suis heureux », strophes 1, 2 & 4

Strophe 1
Dans ta maison je suis heureux,
Elle est le désir de mes yeux,
Ici, je cherche ta présence
Longtemps mon cœur t’a réclamé,
Sa joie est de te retrouver,
Il crie à toi, plein d’espérance.
Ainsi revient en la saison
Le passereau vers la maison.

Strophe 2
Heureux qui grave dans son cœur
Le chemin qui mène au Seigneur,
Le chemin de l’humble service.
Pour lui la source jaillira,
Et l’eau du ciel l’arrosera,
Dans la vallée la plus aride.
Dieu guidera jusqu’à la fin,
Au long des jours, le pèlerin.
Strophe 3
Seigneur, qui règne dans les cieux
Et nous écoutes dans ce lieu,
Exauce-nous, sois notre garde.
A toi nos cœurs ne cachent rien ;
Quand tu regardes vers les tiens,
A ton Messie d’abord regarde :
Vois son visage couronné,
Vers lui notre espoir est tourné.


Strophe 4
Qui veut sur ton bras s’appuyer,
A pour soleil, pour bouclier,
Le rayonnement de ta grâce.
Le dernier de tes serviteurs
Enfin découvre son bonheur
A se tenir devant ta face.
Dans ta maison, un jour vaut mieux
Que mille jours en d’autres lieux.

Cantique : Louange et Prière n° 179 « Nous t’invoquons ô grand Dieu », Strophes 1 à 3

1 - Nous t’invoquons, ô grand Dieu,
Nous cherchons ta face.
Fais sur nous, dans ce saint lieu,
Descendre ta grâce.
Prête l’oreille à nos chants,
Reçois nos prières,
Et répands sur tes enfants
Tes dons salutaires.

2 - Que ta parole, Seigneur,
Remplisse  de zèle,
De piété, de ferveur,
Ton peuple fidèle !
Fais qu’éprouvant de la foi
La sainte influence,
Il fonde à jamais sur toi,
Sa ferme espérance.

3 - Ouvre nos cœurs à la voix
De ton É​vangile,
Rends à tes divines lois
Notre âme docile.
Fais qu’avec humilité,
Tout mortel t’honore,
Qu’en esprit, en vérité,
L’univers t’adore

Cantique : Louange et Prière n°289 « Bienheureux qui t’aime », strophes 1 à 3

Écouter l'enregistrement en cliquant ici

1 - Bienheureux qui t’aime,
Jésus, bien suprême,
Source du bonheur;
Verse dans mon âme,
De ta sainte flamme
La divine ardeur.
Avec toi tout est à moi.
Accorde-moi ta présence,
Et ton assistance.

2 - Au sein de l’épreuve,
Ton esprit m’abreuve
D’un calme divin.
En toi, mon asile,
Mon âme est tranquille
Et mon cœur serein.
Avec toi tout est à moi.
Accorde-moi ta présence,
C'est mon espérance.
3 - Ô Jésus que j’aime !
Au moment suprême,
Prends-moi dans tes bras;
Soutiens ma faiblesse,
Change en allégresse
Mes derniers combats.
Avec toi tout est à moi.
Accorde-moi ta présence,
C'est ma délivrance.

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1)

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2)

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi 
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Cène
« Pare-toi pour une fête» (L&P n°205, str. 1&2)

Strophe 1
Pare-toi pour une fête
O mon âme tiens-toi prête
Monte plus haut que la terre
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce Maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.

Strophe 2
Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui je contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelles !

Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Évangile de Luc, chapitre 24, versets 36-52

[Nouvelle Bible Segond]

36 Comme ils disaient cela, lui-même se présenta au milieu d’eux et leur dit : Que la paix soit avec vous !
37 Saisis de frayeur et de crainte, ils pensaient voir un esprit.
38
Mais il leur dit : Pourquoi êtes-vous troublés ? Pourquoi des doutes vous viennent-ils ? 39 Regardez mes mains et mes pieds, c’est bien moi ; palpez-moi et regardez ; un esprit n’a ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai.
40 Et en disant cela, il leur montra ses mains et ses pieds.
41 Comme, dans leur joie, ils ne croyaient pas encore et qu’ils s’étonnaient, il leur dit : Avez-vous ici quelque chose à manger ?
42 Ils lui présentèrent un morceau de poisson grillé.
43 Il le prit et le mangea devant eux.
44 Puis il leur dit : C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous ; il fallait que s’accomplisse tout ce qui est écrit à mon sujet dans la loi de Moïse, dans les Prophètes et dans les Psaumes.
45 Alors il leur ouvrit l’intelligence pour comprendre les Écritures.
46 Et il leur dit : Ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, qu’il se relèverait d’entre les morts le troisième jour
47 et que le changement radical, pour le pardon des péchés, serait proclamé en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem.
48 Vous en êtes témoins.
49 Moi, j’envoie sur vous ce que mon Père a promis ; vous, restez dans la ville, jusqu’à ce que vous soyez revêtus de la puissance d’en haut.
50 Il les emmena jusque vers Béthanie, puis il leva les mains et les bénit.
51 Pendant qu’il les bénissait, il se sépara d’eux et fut enlevé au ciel.
52 Quant à eux, après s’être prosternés devant lui, ils retournèrent à Jérusalem avec une grande joie ;
53ils étaient constamment dans le temple et bénissaient Dieu.

Vidéo du culte entier

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À Voir également