Continuez l’œuvre que Dieu a commencé parmi vous

Esaïe 60:1-11 , Luc 3:1-6 , Philippien 1:4-11

Culte du 9 décembre 2018
Prédication de Jean-Pierre Rive

Vidéo de la partie centrale du culte

Quand tout devient si compliqué, au point de douter qu’une vérité puisse éclairer un présent confus et encore moins des lendemains incertains, quant tout a été soumis à une accélération permanente de telle sorte qu’aujourd’hui nous ne savons plus comment nous arrêter, changer de direction, et qu’en plus nous percevons que nous n’avons peut-être même plus le temps de prendre une quelconque décision, que notre destin est déjà inscrit dans les tablettes rigides des algorithmes des prévisionnistes, nous sommes alors pris de vertige, voire tétanisés, sidérés.

Et quand nous voyons que les petits espoirs qui de-ci de-là s’incarnent dans des solidarités heureuses au cœur du règne de l’absurde, s’effondrent devant quelques bulldozers de la grande machine industrielle ou devant l’implacable forteresse d’un droit qui demeure malgré tout celui du plus fort. Et j’ai en tête ici ce qui aujourd’hui même sa passe en Guyane française, ou un projet de mine d’or menace la forêt, la vie et la culture de minorités heureuses, le désespoir n’est pas loin.

Et quand je vois en plus que quelques jeunes dirigeants vieillis avant l’âge, ne nous proposent comme avenir, que de nous adapter, nous adapter sans cesse, et toujours mieux à ce monde qui passe, comme si la formation qu’ils avaient reçue les avait privés définitivement de toute imagination et de ce fait de toute capacité d’écoute, d’attention, de réflexion, comme si d’ailleurs leurs smartphones vecteurs de toutes leurs addictions les avaient décidément emprisonnés dans un monde virtuel, hors sol ; alors je comprends que la déprime nous gagne, que certains sombrent dans une indifférence solitaire, comme dans une neurasthénie collective qui paradoxalement devient le lit d’une violence insensée. Alors ne nous étonnons pas si ce que nous avons vécu et vivons encore aujourd’hui en France soit si indéchiffrable pour les représentants institutionnels de notre peuple, comme pour les éditorialistes patentés qui veulent formater notre opinion.

Alors bien sûr, on va hâtivement chercher dans un passé récent quelques repères pour les uns, nous sommes dans les années trente, la montée des fascismes, des nationalismes, et le point Godwin est très vite atteint dans tous les échanges. Vous savez, l’évocation d’Hitler ou du nazisme qui surgit régulièrement dans une conversation ou un débat.

Pour d’autres nous vivons peut-être une réplique au sens sismique du terme de l’année 1968, 50 ans après, qui fut une sorte de tremblement de terre pour le monde occidental. Alors oui, je me dis que nous avons de nombreuses raisons de déprimer.

Mais, pour ma part, et en laissant maintenant de côté ces appels à la courte mémoire de notre histoire, c’est vers les histoires plus anciennes que le texte biblique nous a transmises que je veux me tourner. C’est un acte de foi bien sûr, c’est une confiance affirmée, mais je peux faire un tout petit peu d’apologétique pour défendre ce choix. Pourquoi ce choix donc ? Pour nous chrétiens, et peut-être pour d’autres aussi, plus discrets, le choix du texte biblique est fondé sur le fait qu’il est le témoignage rendu à celui que nous désignons comme notre Seigneur Jésus-Christ, le Seigneur de l’histoire, parce que nous savons qu’il est lui Jésus, le témoin d’un accomplissement heureux de la création et de l’histoire qu’elle se donne, une histoire faite de crucifixions certes, mais de résurrections, de souffrances bien sûr mais de guérisons aussi. Et si cette histoire plonge ses racines dans l’histoire même d’un peuple en particulier parmi les autres, ce n’est pas pour l’ériger en symbole d’une élection qui en ferait un totem intouchable mais pour indiquer à tous, à tous les peuples chacun dans sa propre histoire que jamais la vie donnée, la vie offerte ne baissera les bras devant l’adversité, devant l’adversaire.

Alors outre ce choix, d’ouvrir la Bible, je pousse la confiance de l’ouvrir là où en ce deuxième dimanche de l’Avent, nos listes de lectures nous le proposent. Parce qu’en toutes choses il est préférable, je pense, de commencer par écouter ce qui vient vers nous, pour comprendre ce qui se passe, plutôt que d’éclairer nos propres jugements par des textes que nous choisirions à bon escient pour nous justifier. Alors tout d’abord, ce texte du prophète Esaïe. Vous le savez, les textes assemblés sous l’unique nom d’Esaïe ont été écrits à plusieurs époques assez distantes. Celui-ci est tiré de ce que l’on a appelé le 3e Esaïe écrit quelques années après l’Edit de Cyrus qui permet à Israël de mettre fin à son exil. On est donc après 538 av. J.-C. Nous avons là sous les yeux la description d’un royaume rassemblé autour de sa capitale Jérusalem qui retrouve sa splendeur, et même sa puissance. « Tu rayonnes de bonheur, ton cœur éclate de joie, les richesses de la mer arrivent chez toi, les trésors des nations affluent vers toi. Regarde bien autour de toi ! »

Le problème, car il y a un problème, c’est que cela n’est pas vrai ! Le retour d’exil n’a pas été une partie de plaisir. Jérusalem est en ruine, les revenants constatent que tous leurs biens ont été accaparés par une minorité restée sur place, qui avait composé avec l’envahisseur. Le Dieu vivant de l’Exode avait été oublié au profit d’idoles plus complaisantes et sécurisantes. Bref, ce peuple heureux de retrouver sa terre promise vit dans une grande précarité aggravée par une injustice sociale flagrante et, en un mot, il déprime. Après la grande exaltation, c’est la grande dépression.

Et au fond, le propos d’Esaïe est de remonter le moral à ce peuple et il y arrivera puisque, quelques siècles après, Jésus lui-même se reconnaîtra dans la prédication de ce prophète.
Ceci dit, nous pouvons être troublés par cette étrange mystification qui consiste à évoquer une autre réalité que celle qui est, dirait-on, évidente. Serait-ce que l’évidence n’est pas toujours vraie. Et au fond ce texte est une mise en garde : son but est justement de nous extraire de ce cycle infernal qui à l’exaltation voit succéder la dépression, et dans une répétition permanente voit succéder l’exaltation à la dépression.

Car Esaïe ou plutôt cet auteur qui se réclame de son autorité, sait bien qu’il est indispensable de remonter le moral à ce peuple en déroute et que, pour ce faire, il faut utiliser les moindres signes d’espérance, les mettre en valeur, les exhiber en quelque sorte pour être convaincant. Mais en même temps, il sait que ce peuple, comme tous les peuples, comme nous tous d’ailleurs, nous sommes prompts à nous glorifier dès qu’une quelconque réussite nous redonne de la fierté. Il n’y a pas une grande distance entre relever la tête et bomber le torse. Si aujourd’hui Esaïe exhorte le peuple à voir que derrière les évidences inquiétantes, une autre réalité réconfortante est présente, demain d’autres prophètes rappelleront à Israël lorsqu’il aura retrouvé un petit peu de liberté et de prospérité que derrière ces nouveaux acquis, il y a non pas de quoi se glorifier, mais avant tout d’être reconnaissants envers ce Dieu toujours libérateur.

C’est à ce prix que l’on peut relever la tête, se remettre debout, et reprendre le pèlerinage vers ce Royaume où l’on n’entendra plus parler de violence et d’injustice. Et bien entendu le texte de l’évangéliste Luc, qui évoque Esaïe, vient éclairer les propos du prophète. Luc met en scène Jean-Baptiste dont les imprécations implacables, redoutables, nous brisent encore les oreilles. A ce même peuple dont nous venons de parler, voilà qu’il s’adresse à lui en le traitant de bande de serpents, et cela pour une raison toute simple. C’est qu’Israël s’est cru possesseur de la gloire qui revenait à Dieu depuis Esaïe, Israël avait connu bien des déboires, à tel point que dominés par des empires successifs, persécuteurs, il avait pu garder la tête haute, autour de la mémoire de son histoire. Mais cette mémoire était devenue une idole, « Abraham est notre ancêtre », disait-il. « Cela suffit, nous avons la vérité ».

Notre déprime récurrente, nous l’avons jugulée en nous réclamant de celui qui est notre pure origine incontestable et incontestée. Ainsi, de la fidélité à l’ostentation, il n’y a qu’un petit pas ; de l’ostentation à l’arrogance, il n’y en a qu’un autre encore plus petit.

Et cela me fait penser à notre manière bien française d’évoquer une identité conçue dans l’héritage des lumières parfois ou encore à la Révolution de 1789. Pourtant, nous le savons bien, les identités peuvent être meurtrières, lorsqu’elles se figent dans un soliloque stérile.

Car de même que Dieu peut utiliser des pierres pour en faire des descendants d’Abraham, de même des valeurs salutaires peuvent être portées par quiconque dans notre monde sans exclusive, sans discrimination aucune. Je disais à l’instant qu’il y a peu entre la fidélité et l’ostentation et encore moins entre l’ostentation et l’arrogance ; ceci dit si la fidélité mesure les dangers qui la menace si elle sait que de la déprime à l’exaltation il n’y a qu’un pas ; si elle sait que la route est semée d’embûches, mais aussi bordée de merveilles, si elle sait que la vie est toujours plus forte, même si la mort la menace, alors nous pouvons marcher la tête haute sans bomber le torse. Nous pouvons traverser les crises, dans nos vies, nos vies personnelles, nos vies de peuples parfois déroutées et déroutantes, nos vies d’Eglise aussi qui ne sont pas toujours un long fleuve tranquille, mais qui fidèles à la source qui les abreuve, peuvent toujours et encore recommencer, recommencer jusqu’à advienne ce qui a déjà été accompli par celui qui a ouvert le chemin dans lequel nous mettons nos pas.

C’est ce à quoi nous engage Paul dans la lettre qu’il adresse aux habitants de Philippes. Philippes, vous le savez, est la ville qui sera pour Paul sa première prise de contact avec ce que nous appelons aujourd’hui le continent européen. Ce détail n’a pas une grande importance. Disons simplement qu’il signale pour nous une plus grande proximité avec ces chrétiens de Philippes qui ont participé à la construction de la culture dont nous avons hérité.

Plus important, beaucoup plus important est que dans cette Epître, Paul ne craint pas de faire l’éloge de ce qu’est cette Eglise de Philippes. Loin des réprimandes habituelles que l’on entend chez Paul lorsqu’il s’adresse à d’autres Eglises. Ici ce ne sont quasiment que des louanges. On a baptisé d’ailleurs cette Epître, Epître de la Joie : Dieu qui a commencé cette œuvre bonne la continuera parmi vous jusqu’à son achèvement au jour de la venue de Jésus-Christ.

Souvent un prédicateur d’aujourd’hui actualise les propos de Paul, fait comme si il s’adressait à nous. Cela sert souvent de support à quelques admonestations, fraternelles bien sûr, mais fermes. Combien de fois a-t-on exhorté une paroisse à se réveiller en utilisant une Epître aux Corinthiens par exemple, combien de fois a-t-on appelé à l’unité des Eglises en invoquant l’Amour dont nous parle l’Epître aux Romains. Et bien ce matin, Paul s’adresse à nous par cette Epître aux Philippiens dont nous pouvons dire qu’elle est aussi une Epître aux Parisiens, et bien sûr aux « Oratoriens ».

Alors, vous ici rassemblés, Philippiens, Oratoriens, soyez tranquilles et sereins, vous n’êtes pas des saints, bien sûr, ou plutôt, si, vous êtes des saints, mais vous n’êtes pas parfaits, et vous ne méritez pas toutes ces louanges ; pourtant Dieu a commencé parmi vous une bonne œuvre et il la continuera jusqu’à son achèvement. Le temps est là de s’en réjouir. Alors bien sûr vous pouvez relever la tête, mais sans bomber le torse ! Mais si vous avez l’humilité comme le Christ qui n’a pas voulu se prévaloir de son rang divin, pour être homme parmi les hommes, alors comme le dit Paul un peu plus loin dans la même Epître, par vous le règne de Dieu s’approche de cette humanité qui souffre et attend. Vous pouvez alors vous laisser envahir par cette joie imprenable de ceux qui ne voulant rien garder pour eux-mêmes, se contentent, et c’est immense d’être les serviteurs, de celui qui dans son obéissance, passant par le dénuement de la croix, est devenu une richesse pour tous.

Aussi, cette richesse des actions justes produites en vous par Jésus-Christ, vous pouvez, sans ostentation, sans arrogance, mais dans la fidélité à ce que vous avez reçu, les mettre au service de celles et ceux auprès desquels vous êtes envoyés.

Pour terminer, dans ce temps de l’Avent qui vient de s’ouvrir, qui ouvre à toutes les aventures heureuses, nous avons certainement à discerner le cœur de notre mission. Il se trouve que notre actualité indéchiffrable réclame peut-être quelques repères que nous avons le droit et même le devoir de donner. Le 9 décembre, il y a 113 ans, c’était la promulgation de la Loi de séparation de l’Eglise et de l’Etat. C’était la fin de la collusion des pouvoirs. Ce fut une bonne chose. Mais aujourd’hui, notre pays manque de fraternité, de bienveillance, et peut-être de repentance. Et si l’Eglise dans le passé n’a pas su suffisamment l’annoncer et surtout le vivre, peut-être le moment vient où sur la place publique, au risque d’en souffrir, elle doit rappeler cette exigence avec force.

Et puis, il y a cette COP 24 en Pologne, qui patauge, et n’annonce rien de bon. Pourtant, il nous faudra bien changer de comportement comme le disait Jean-Baptiste, il faudra imaginer que nous pouvons être riche d’autres choses que de nos innovations incessantes, et nos consommations prédatrices. Et les Eglises, là encore, ont une interpellation forte à faire entendre au nom de leur confiance en un avenir heureux auquel les Etats défaillants, semble-t-il, ont renoncé. Et puis, comment passer à côté de ce que la France traverse ces jours-ci. Je ne crois pas que la prise de l’Arc de Triomphe était un blasphème ou un sacrilège comme l’ont dit certains, mais c’était une violence gratuite contre notre Etat.

Et je crois d’ailleurs que notre Etat est ébranlé et que des fissures anciennes se révèlent, et que des changements importants sont attendus et indispensables pour qu’une vie commune se restaure. A nous de rappeler que ces changements ne seront féconds que si la justice en est le chemin et l’horizon. Une justice qui ne se satisfasse pas de petits ajustements timides, mais qui permet à chacun de vivre dans l’assurance qu’il a une place et que cette place est respectable et à protéger.

Alors, mes sœurs, mes frères, dans ce temps de l’Avent, soyons debout, le Seigneur vient, il arrive, il est là, nous l’attendons ; cette attente nous met en route, nous accompagne, nous fortifie, de telle sorte que les signes du royaume éclairent dès maintenant la création et celles et ceux qui l’habitent.

Amen

Lecture de la Bible

Esaïe 60/1-11
1 Debout, Jérusalem, brille de mille feux,
car la lumière se lève pour toi :
la glorieuse présence du Seigneur
t'éclaire comme le soleil levant.
2 L'obscurité couvre la terre, la nuit enveloppe les peuples.
Mais toi, le Seigneur t'éclaire comme le soleil qui se lève.
Au-dessus de toi apparaît sa présence lumineuse.
3 Alors des nations marcheront
vers la lumière dont tu rayonnes,
des rois seront attirés
par l'éclat dont tu te mettras à briller.
4 Regarde bien autour de toi, et vois tous tes enfants :
ils viennent et se rassemblent auprès de toi.
Tes fils arrivent de loin,
on ramène tes filles en les portant dans les bras.
5 En les apercevant, tu rayonnes de bonheur ;
tu en es tout émue, ton cœur éclate de joie.
Car les richesses de la mer arrivent chez toi,
les trésors des nations affluent jusqu'à toi.
6 Ton pays se couvre d'une foule de chameaux :
ce sont les caravanes de Madian et d'Éfa,
arrivant toutes de Saba.
Elles apportent de l'or et de l'encens
en chantant les hauts faits du Seigneur.
7 Les troupeaux des gens de Quédar
se rassemblent devant toi,
les béliers de Nebayoth sont à ta disposition.
On les présente sur l'autel du Seigneur,
et c'est pour lui un sacrifice agréable.
Il montre ainsi la gloire de son temple.
8 Qui sont donc tous ces gens ? On dirait un nuage,
ou un vol de pigeons qui rentrent au pigeonnier.
9 Des rivages lointains,
des bateaux se rassemblent, les grands navires en tête.
Depuis les pays éloignés
ils ramènent tes enfants, avec leur or et leur argent :
ils viennent glorifier le Seigneur,
ton Dieu, l'unique vrai Dieu, le Dieu d'Israël,
qui t'accorde cet honneur.
10 Ce sont des étrangers qui rebâtiront tes murailles ;
leurs rois seront à ton service, dit le Seigneur.
Je t'avais frappée, en effet, tant j'étais indigné.
Mais j'ai plaisir maintenant à te montrer mon amour.
11 Tes portes resteront ouvertes,
elles ne seront refermées ni la nuit ni le jour,
afin qu'on fasse entrer chez toi les trésors des nations
et leurs rois l'un après l'autre.


Luc 3/1-6
1 C'était la quinzième année du règne de l'empereur Tibère ; Ponce-Pilate était gouverneur de Judée, Hérode régnait sur la Galilée et son frère Philippe sur le territoire de l'Iturée et de la Trachonitide, Lysanias régnait sur l'Abilène,
2 Hanne et Caïphe étaient grands-prêtres. La parole de Dieu se fit alors entendre à Jean, fils de Zacharie, dans le désert.
3 Jean se mit à parcourir toute la région voisine de la rivière, le Jourdain. Il lançait cet appel : « Changez de comportement, faites-vous baptiser et Dieu pardonnera vos péchés. »
4 Ainsi arriva ce que le prophète Ésaïe avait écrit dans son livre :
« Un homme crie dans le désert :
Préparez le chemin du Seigneur,
faites-lui des sentiers bien droits !
5 Toute vallée sera comblée,
toute montagne et toute colline seront abaissées ;
les courbes de la route seront redressées,
les chemins en mauvais état seront égalisés.
6 Et tout le monde verra le salut accordé par Dieu. »


Philippiens 1/4-11
4 Toutes les fois que je prie pour vous tous, je le fais avec joie,
5 en raison de l'aide que vous m'avez apportée dans la diffusion de la Bonne Nouvelle, depuis le premier jour jusqu'à maintenant.
6 Je suis certain de ceci : Dieu, qui a commencé cette œuvre bonne parmi vous, la continuera jusqu'à son achèvement au jour de la venue de Jésus-Christ.
7 Il est bien juste que j'aie de tels sentiments envers vous tous. Je vous porte en effet dans mon cœur, car vous avez tous part à la faveur que Dieu m'a accordée, aussi bien maintenant que je suis en prison que lorsque je suis appelé à défendre fermement la Bonne Nouvelle.
8 Dieu m'en est témoin : je vous aime tous avec la profonde affection de Jésus-Christ.
9 Voici ce que je demande à Dieu dans ma prière : que votre amour grandisse de plus en plus, qu'il soit enrichi de vraie connaissance et de compréhension parfaite,
10 pour que vous soyez capables de discerner ce qui est bien. Ainsi, vous serez purs et irréprochables au jour de la venue du Christ.
11 Vous serez riches des actions justes produites en vous par Jésus-Christ, à la gloire et à la louange de Dieu.

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