Un chemin pour une route nouvelle

Luc 24:13-32

Culte du 25 juillet 2021
Prédication de Agnès Adeline-Schaeffer

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

Dimanche 25 juillet 2021
Confirmation d'Hermeline P.
« Un chemin pour une route nouvelle »

Culte par la pasteure Agnès Adeline-Schaeffer
Musique : Aurélien Peter, organiste suppléant
                et Samuel Zattoni-Rouffy, soliste

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Orgue

Annonce de la grâce :
Mon frère, ma sœur, mon ami,
Toi qui es venu ce matin, prendre le temps d’écouter la Parole de Dieu, renouveler tes forces physiques et spirituelles, par le chant, la prière, rencontrer ton prochain au milieu de ton activité familiale ou de ton travail, sois sans crainte !
Le Seigneur est là, il t’appelle, il t’invite à l’écouter et à le recevoir ici et maintenant.
La grâce et la paix nous sont données de la part de Dieu notre Père en son Fils Jésus-Christ, notre frère.

Accueil de l’assemblée
Bienvenue à chacun, chacune pour ce temps de culte. Bienvenue à celles et ceux qui nous rejoignent par le site internet et qui sont en communion avec nous.
C’est encore un jour de fête ce dimanche, pour notre Eglise, parce que nous avons la grande joie d’accueillir aujourd’hui Hermeline Polhaupessy. Chère famille d’Hermeline, en France et en Indonésie, et chers amis, soyez les bienvenus dans ce temple de l’Oratoire du Louvre, ainsi que tous les paroissiens fidèles, et les personnes de passage qui sont là peut-être pour la première fois.
Pour nous accompagner musicalement, merci à Aurélien Peter, qui est à l’orgue ce matin et à Samuel Zattoni-Rouffy, qui interprètera un extrait d’une cantate de Bach.

Prière
Eternel, Dieu et Père,
Nous voici rassemblés à ton invitation.
Il y a parmi nous des autochtones et des étrangers, des croyants et des peu croyants, des fidèles et des occasionnels, des habitués et des invités.
Mais tous,
Nous sommes des mendiants qui cherchons le pain,
Nous sommes tous des enfants qui tendons les mains
Nous sommes tous des guetteurs d’amour en quête de chemin. Grâce te soit rendue, de nous accepter tels que nous sommes et de nous accompagner tous les jours. Amen

Nous nous réunissons dans la communion fraternelle avec le 1er chant du livret liturgique, inséré au début du psautier français.
Répons : Bénissons Dieu le seul sauveur. (Ps 134).
Bénissons Dieu le seul Seigneur, nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison, pour bénir et louer son nom.

Louange
Louons le Seigneur notre Dieu ! Louons le Seigneur !
Que tout ce qui est en moi bénisse ton saint nom.
Que mes mains te louent par leurs gestes,
Que mes pas te louent par leurs chemins.
Que mes lèvres te bénissent à travers leurs chants,
Que mes yeux te célèbrent en reflétant ta lumière,
Que mes oreilles te répondent en écoutant ta voix.
Que ma mémoire te rende grâces En rappelant tes délivrances,
Que mon intelligence te loue En cherchant la voie de ta sagesse,
Que ma volonté t’honore En se faisant servante de la tienne.
Que mon coeur te loue en aimant de ton amour,
Que ma force te loue en s’offrant à toi,
Que mon corps, demeure de ton Esprit, te loue sans cesse.

Chant d’assemblée : Psautier français, Psaume n°103 « Bénis ton Dieu, mon âme en toute chose », strophes 1, 4 et 6

Confirmation d’Hermeline :

Nous avons la joie d’accueillir aujourd’hui Hermeline.
Hermeline, nous sommes très heureux de t’accueillir, ainsi que tous les tiens, pour ce moment exceptionnel, de ta vie spirituelle, Dans un instant, tu vas confirmer les vœux de ton baptême en témoignant de ta foi. L’Eglise accueille ton initiative avec joie. Car voici la volonté de Jésus-Christ pour son Eglise : « Toute autorité m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez de toutes les nations, faites des disciples et baptisez-les au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit et apprenez-leur à garder tout ce que je vous ai enseigné ». (Mt 28:19 et 20). Hermeline c’est l’amour de Dieu qui t’a conduite jusqu’à aujourd’hui où tu vas recevoir la confirmation de l’alliance de ton baptême et où tu partageras avec nous le pain et le vin de la Cène.

Hermeline, que demandes-tu ?
        Je demande la confirmation de mon baptême

Avec l’Eglise universelle, veux-tu confesser la foi chrétienne ?
        Oui, Jésus-Christ est le Seigneur.

Hermeline, je te confirme dans l’alliance de ton baptême.
Pour toi cette Parole est digne d’être reçue :
Dieu a tellement aimé le monde, qu’il a donné son Fils unique,
afin que quiconque croit en lui, ne meure pas mais ait la vie éternelle.

Je te cède la parole pour le partage de ton témoignage.
Lecture et témoignage :

J’invite l’assemblée à se lever pour accueillir Hermeline
Frères et Sœurs, voici Hermeline. Elle est ici chez elle, vous êtes sa famille spirituelle. Vous prierez pour elle. Vous l’associerez à l’édification de l’église. Vous l’encouragerez dans son joyeux service. Aucune contrainte ne la retiendra dans la communauté, et si elle venait à s’en séparer, vous affirmerez qu’elle peut toujours y retrouver sa place. Vous serez pour elle les témoins de l’amour de Dieu.
Dites avec moi : Que Dieu nous soit en aide !
       Réponse de l’assemblée : Que Dieu nous soit en aide !

Imposition des mains :
Hermeline, Que le Saint-Esprit affermisse ta foi, t’accorde ses dons et te les renouvelle jour après jour.

Chant d'Assemblée : Louange & Prière, cantique n°204 « Seigneur dirige et sanctifie », strophes 1 et 2

Doxologie : Gloire à Dieu dans les cieux et sur la terre, d’éternité en éternité !

Lecture biblique : Evangile de Luc chapitre 24, versets 13 à 35

13  Et voici que, ce même jour, deux d’entre eux se rendaient à un village du nom d’Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem.
14  Ils parlaient entre eux de tous ces événements.
15  Or, comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux ;
16  mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
17  Il leur dit : « Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? » Alors ils s’arrêtèrent, l’air sombre.
18  L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : « Tu es bien le seul à séjourner à Jérusalem qui n’ait pas appris ce qui s’y est passé ces jours-ci ! »
19  – « Quoi donc ? » leur dit-il. Ils lui répondirent : « Ce qui concerne Jésus de Nazareth, qui fut un prophète puissant en action et en parole devant Dieu et devant tout le peuple :
20  comment nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié ;
21  et nous, nous espérions qu’il était celui qui allait délivrer Israël. Mais, en plus de tout cela, voici le troisième jour que ces faits se sont passés.
22 Toutefois, quelques femmes qui sont des nôtres nous ont bouleversés : s’étant rendues de grand matin au tombeau
23 et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire qu’elles ont même eu la vision d’anges qui le déclarent vivant.
24  Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ce qu’ils ont trouvé était conforme à ce que les femmes avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
25  Et lui leur dit : « Esprits sans intelligence, cœurs lents à croire tout ce qu’ont déclaré les prophètes !
26  Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela et qu’il entrât dans sa gloire ? »
27  Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.
28  Ils approchèrent du village où ils se rendaient, et lui fit mine d’aller plus loin.
29  Ils le pressèrent en disant : « Reste avec nous car le soir vient et la journée déjà est avancée. » Et il entra pour rester avec eux.
30  Or, quand il se fut mis à table avec eux, il prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna.
31  Alors leurs yeux furent ouverts et ils le reconnurent, puis il leur devint invisible.
32  Et ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? »
33  A l’instant même, ils partirent et retournèrent à Jérusalem ; ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons,
34  qui leur dirent : « C’est bien vrai ! Le Seigneur est ressuscité, et il est apparu à Simon. »
35  Et eux racontèrent ce qui s’était passé sur la route et comment ils l’avaient reconnu à la fraction du pain.

Chant d'Assemblée : Louange et Prière, cantique n°69 « Grand Dieu nous te bénissons », strophes 1, 9 et 10

Prière d'illumination
Seigneur,
Quand nous risquons une parole,
     Que nous puisions à ta source !
Quand nous risquons une parole,
    Qu’elle nous relie à l’unité de ceux qui te prient !
Quand nous risquons une parole,
    Qu’elle s’élève en louange Comme un souffle d’espérance !
Quand nous risquons une parole,
    Qu’elle soit parole de vie !
(Suzanne Schell)

Orgue

Prédication : Un chemin pour une route nouvelle

Amis frères et sœurs, le récit que nous venons d’entendre nous plonge, ou nous replonge le soir de Pâques. Deux hommes marchent sur la route. Ils quittent Jérusalem, la ville de leurs espoirs déçus. Ils prennent la route d’Emmaüs, certainement pour rentrer chez eux. En chemin, ils discutent entre eux, et s’interrogent sur ce qu’ils viennent de vivre : l’arrestation et la condamnation de leur maître Jésus de Nazareth, son agonie et sa mort, avec cette question incontournable : Comment continuer, comment rester disciple d’un homme dont l’histoire se finit aussi mal ?
Assez rapidement, ils sont rejoints par un autre homme. Le lecteur est mis tout de suite dans la confidence en nous précisant qu’il s’agit de Jésus, mais en disant aussi que les yeux des disciples étaient empêchés de le reconnaitre. On connaît le nom de l’un des hommes, Cléopas, mais l’autre reste anonyme. Ces deux hommes nous ressemblent un peu, comme d’une certaine façon tous les personnages de la Bible. Ils reflètent une partie de nous-mêmes que ce soit dans nos attitudes ou nos réflexions. Et si l’un est anonyme, c’est pour nous laisser une place de nous identifier. Les disciples s’interrogent et discutent avec celui que les disciples ne reconnaissent pas, même si leurs yeux sont bien ouverts ! Mais visiblement, ce n’est pas suffisant ! Et si c’est Jésus ressuscité, qui est là, alors la résurrection ne se voit pas à l’œil nu. Martin Luther, le réformateur, traduira ce passage de la Bible par : « Les yeux des disciples sont retenus captifs », avec ce passif qui suggère que l’ouverture des yeux, va de pair avec celle du cœur, et que cela ne dépend pas de l’être humain, mais du don gracieux de Dieu. Il ne faut pas aller trop vite. Pas à pas. Cléopas et son ami s’interrogent certainement sur la présence de Dieu dans la vie de Jésus. Comme nous pouvons nous interroger de la présence de Dieu dans la nôtre, lorsque nous traversons des épreuves, des souffrances, lorsque nous sommes confrontés à des situations où l’on peut tout perdre en un instant, comme une inondation, un incendie, un accident, ou lorsque nous sommes assaillis de doutes, d’angoisses, ou par des remises en question. C’est sans doute ce que les disciples confient à l’inconnu, cet étranger, qui marche avec eux. L’étranger, c’est d’abord celui qu’on ne reconnaît pas. Les disciples cheminaient avec Jésus, sans le reconnaître, tout en ne parlant que de lui. Ils espéraient qu’Il les délivrerait.
Et c’est ce qui se passe, mais pas du tout comme ils l’imaginent.
Tout en lui racontant ce qui les préoccupe, il manque quelque chose aux disciples ; enfermés et emmurés dans la nuit de leurs désillusions, de leur découragement et de leur déception, ils se perdent un peu dans leurs explications de tombeaux, d’anges et de femmes…

Et voilà que Jésus coupe court à tout ce qu’ils disent. Et il ne mâche pas ses mots : « ô hommes sans intelligence  ! Que vous êtes lents à comprendre et par conséquent, que vous êtes lents à croire tout ce que les prophètes ont annoncé ».
Dans nos églises, on nous parle de Dieu, de Jésus, de la Bible, de l’histoire de la foi des hommes, et ce, sous des formes bien différentes et bien denses. Dieu, vaste sujet, c’est d’ailleurs le thème retenu pour les journées Evangile et Liberté, pour leur rencontre annuelle à la Grande-Motte en octobre prochain. De quel Dieu parlons-nous ? Quel Dieu confessons-nous ? Quel Dieu chantons-nous dans nos cantiques ? Quel Dieu célébrons-nous dans nos cultes ? Dans la foi qui est la nôtre, de quel Dieu témoignons-nous ? D’un Dieu crédible aujourd’hui ? Autrement dit d’un Dieu acceptable à l’entendement ! Nous nous disons protestants, soit, qu’est-ce que cela veut dire ? Comme l’écrivait Raphaël Picon, dans l’un de ses éditoriaux pour la revue Evangile et Liberté : « Protestants, c’est-à-dire héritiers de cette Réforme qui commit ce geste révolutionnaire de traduire la Bible dans la langue de tout le monde, nous nous devons de libérer la foi de ce qui la rend obscure, repoussante ou inaccessible, et de libérer Dieu de ce qui nous le rend étranger, absurde ou impossible », (fin de citation). *
C’est ce que Jésus était venu faire, par son enseignement. Jésus a parlé de Dieu, avec ses mots à lui, avec sa parole dans laquelle il a dit et redit sous des formes multiples, que « Dieu est le oui magistral accordé à l’humanité, en particulier à celles et ceux qui croient qu’ils ne sont plus rien »**. Ce oui, professé par Jésus, jusqu’au don de sa vie, est « un oui qui nous met debout et qui croit en nous ».***
C’est ce qui d’une certaine manière, Jésus, sur la route d’Emmaüs est en train d’expliquer aux disciples.

Nous pourrions certainement adhérer à cette réponse qui est la base de notre engagement comme membre d’église et dire, comme Hermeline vient de le faire : « Jésus est le Seigneur », qui rappelle la confession de foi de l’Eglise primitive. Nous qui, peut-être, avons prononcé ces mots, il y a quelques temps, lors d’un baptême, ou d’une confirmation, pourrions-nous le dire encore aujourd’hui ? Et qu’est-ce que nous mettrions, derrière ces mots, aujourd’hui ? Aurions-nous l’audace de confesser notre foi avec nos mots à nous ?
Notre idée, notre perception du Dieu de Jésus-Christ est-elle la même qu’il y a quelques années ? Notre savoir a changé, notre monde a évolué. Nos données scientifiques ont considérablement augmenté. La philosophie et les sciences humaines continuent d’ouvrir de nouveaux chemins de compréhension de la Bible. Alors, confesser sa foi aujourd’hui, c’est un exercice périlleux, sans aucun doute. Au fond, quelque soit l’époque, c’est un exercice difficile et grave. Certains le font encore aujourd’hui au risque de leur vie.
Maintenant, c’est le soir. Les disciples s’arrêtent de marcher. Ils pourraient en rester là. Et l’inconnu fait mine de continuer sa route. Mais voilà que les disciples n’arrivent plus à le quitter. Ils l’invitent à dîner. « Reste avec nous, le jour décline, la nuit nous menace tous ». Et lui reste avec eux. Ils prennent le temps de partager un repas. Jésus les rejoint maintenant dans l’intimité de leur vie. Jésus partage tout avec eux, aussi bien son savoir et ses explications que sa présence autour d’une table. Il prit du pain, prononça la bénédiction rompit le pain et le leur donna. Et avec ce geste tout simple, leurs yeux s’ouvrent ils reconnaissent Jésus et Jésus disparaît. Il peut partir. La rencontre a eu lieu. Elle restera gravée dans leur cœur pour toujours. Mais ils ne garderont pas pour eux ce qu’ils ont reçu. Ils retourneront vers les autres partager à leur tour ce qu’ils ont reçu.

Ce n’est plus le savoir sur Jésus qui les fait vivre, mais c’est leur rencontre avec le Ressuscité. C’est le geste de communion, qui leur a rappelé ce dernier geste de Jésus avant sa mort. « Faites ceci en mémoire de moi ». Rien que ce geste, un geste ordinaire, qui vient de ces repas que nous prenons tous les jours.
Ce geste les relie au passé et les propulse dans l’avenir. Avec une confiance renouvelée. C’est tout ce que nous disons encore aujourd’hui, dans ce geste de la fraction du pain, et du partage du vin. C’est aussi ce que nous disons à travers d’autres gestes, comme le baptême, mais aussi d’autres formes de témoignage comme la prière et l’engagement, Mais le plus significatif aujourd’hui, reste encore le repas communautaire, la communion. Le partage du pain et du vin est une autre façon d’entendre l’Evangile, écrit André Gounelle, dans l’un de ses commentaires sur ce passage d’Evangile. « Si dans la lecture et la méditation de la Bible, la Parole nous rejoint par des mots, des images ou des idées, dans le partage du pain et du vin, la Parole devient nourriture pour notre foi, breuvage pour notre soif. La cène est une communion avec d’autres frères et d’autres sœurs. Elle nous rappelle que notre foi est infirme quand elle est vécue en solitaire » (fin de citation). Et c’est ce geste qui manquait à la vie spirituelle d’Hermeline, ces dernières années. Mais c’est aussi notre expérience de ces derniers mois, lorsque nous ne pouvions plus partager ce repas symbolique du repas de la famille de l’Eglise, le temps des retrouvailles et d’encouragement, le temps de la fraternité. Quelle que soit la signification que nous donnions à ce repas, quelle que soit notre compréhension de ces paroles ; prenez et mangez, ceci est mon corps, la Cène reste néanmoins la marque et le temps de la fraternité. Dans ce geste, nous témoignons de notre confiance passée, présente et à venir. « Alors leurs yeux s’ouvrirent, et ils le reconnurent. Mais il disparut de devant eux ».

Amis, frères et sœurs, puissions-nous avoir chacun, chacune notre propre auberge d’Emmaüs, où le pain rompu et partagé sera le signe par lequel le Christ se fait reconnaître. Puissions-nous, comme Hermeline, aujourd’hui, être de ceux qui repartent sur la route de notre vie, avec ses malheurs et ses bonheurs, témoigner de notre foi. C’est dans la vie de tous les jours que nous sommes attendus. Nous ne savons pas qui, aujourd’hui, aura besoin de notre témoignage pour continuer la route. Nous ne savons pas non plus de quel témoignage nous aurons besoin pour continuer la nôtre. Car « le chemin d’Emmaüs, est tout simplement le chemin du monde et le chemin de nos vies », comme l’écrit Bruno Chenu, dans son livre écrit sur ce passage d’évangile, peu de temps avant sa mort. Il s’agit de nos existences parfois chaotiques, morcelées, dans lesquelles il nous faut apprivoiser l’invisible. « Emmaüs est l’apprentissage de l’invisible ». Cheminer avec cette grâce invisible, qui se livre à travers la parole, à travers quelques signes ordinaires comme un geste d’hospitalité, un repas partagé, une discussion qui nous fait sortir de soi, une rencontre qui nous aide à formuler notre témoignage. Tous ces instants qui marquent le retournement des disciples vers une vie nouvelle, qui ne cessera de se transmettre de génération en génération, d’une culture à une autre, d’un continent à l’autre, et dont nous sommes en cet instant précis, les heureux bénéficiaires. Mais rien ne reste figé. Tout comme les disciples qui repartent vers Jérusalem. Car en les rejoignant, Jésus les a conduits sur la route de la rencontre avec eux-mêmes. En reconnaissant Jésus, au pain rompu, certes, il disparaît à leurs yeux, mais les disciples ne se sentent plus seuls. Ils sont habités par une présence invisible, qui ne les quittera plus jamais. Et même si cela prend du temps, celui de la maturation, de l’acceptation de devenir témoins, ils ne seront jamais plus étrangers à eux-mêmes, ni au monde. Renouvelés aujourd’hui, par le témoignage et l’engagement d’Hermeline, notre tristesse sera changée en joie, notre éloignement sera changé en communion et notre démission en mission. Nous sommes en route pour une vie nouvelle. Amen.

Pour aller plus loin :
- André Gounelle, La Cène sacrement de la division, les Bergers et les Mages, 1996
- Bruno Chenu, Disciples d’Emmaüs, Bayard 2003
- André Gounelle, Célébrer la Cène, mensuel Evangile et Liberté n°320, juin-juillet 2018
- Raphaël Picon, Un Dieu insoumis, Labor et Fides 2017, p. 35-36

Orgue et chant : Aurélien Peter et Samuel Zattoni-Roufy, extrait de la cantate BWV 161 – Air « Mein Verlangen ist den Heiland zu umfangen ».

Chant d'Assemblée : Louange et Prière, cantique n°214 « Sur ton Eglise universelle », strophes 1, 2 et 3.

Annonces et Offrande

Liturgie de sainte-cène

Préface :
Louons Dieu : Seigneur notre Dieu et notre Père, Quel bonheur de t'adorer partout et à tout moment ! Quelle joie de te dire merci pour Jésus-Christ ton Fils ! Sa venue dans le monde a fait lever l'aube de ton règne d'amour. Humain parmi les humains, vivant jusqu'au bout ton pardon et ta paix, il nous a fait découvrir notre véritable humanité. Condamné au supplice de la croix, il s'est dépouillé de tout pouvoir et de tout prestige, pour nous rendre libres de te servir. Ressuscité, il est le messager d'un monde nouveau, d'où toute oppression, toute larme et tout mal disparaîtront. C'est pourquoi, avec celles et ceux qui ont vécu et proclamé cette espérance pendant tant de siècles, avec ton peuple assemblé ici et partout, nous célébrons ton nom et nous te chantons.

Répons : « Pare-toi pour une fête » (L&P n°205, str.1)

Institution :
Le soir venu, Jésus se mit à table avec les douze. Pendant le repas, il prit du pain et, après avoir rendu grâces, il le rompit et le leur donna en disant : “Prenez, mangez, ceci est mon corps.” Ayant aussi pris la coupe et rendu grâces, il la leur donna en disant : “Buvez-en tous, car ceci est mon sang, le sang de l’alliance qui est répandu pour la multitude, pour le pardon des péchés. Je vous le dis, désormais, je ne boirai plus de ce fruit de la vigne jusqu’au jour où je le boirai, nouveau, avec vous, dans le Royaume de mon Père.”

Prière de communion et d’intercession :

Invités à partager son repas, nous faisons mémoire des paroles et des gestes de Jésus-Christ, de sa mort, de sa résurrection. Rassemblés en Toi, divers comme nous le sommes, nous t’adressons notre prière.

Nous te prions pour les jeunes et pour les adultes qui cette année, font leur entrée dans l’Eglise universelle, comme Aella, dimanche dernier, Hermeline aujourd’hui, ici, ou à travers le monde. Rappelle-nous qu’aucune dénomination ne peut prétendre délimiter l’amour de Jésus-Christ.

« Dans notre voyage, aujourd’hui, nous nous sommes arrêtés pour ce temps de culte, ce temps de louange, de prière, de méditation. Aujourd’hui, c’est nous qui sommes à Emmaüs. Si souvent, nous avons été aveugles devant les signes de ta présence. Ce n’est qu’après coup que nous réalisons que cette main tendue, cette parole juste, ce geste généreux, ce pardon offert, cette communion vécue, ce sourire d’un étranger, c’était toi. Nous te prions pour notre lenteur à te reconnaître, pour notre peur à te répondre ».*

Notre prière, c’est aussi une manière d’accompagner les situations douloureuses, et de rendre grâces pour les situations heureuses.
Nous te nommons dans le profond de nos cœurs, celles et ceux qui vivent un temps d’éclatement et de remise en question, un temps de deuil ou de maladie, Nous te prions pour celles et ceux qui ont demandé le secours de notre prière et que nous te nommons dans le profond de notre cœur.
Mais nous nous réjouissons avec celles et ceux qui reprennent pied et qui ont des projets pour les jours qui viennent.
Nous te prions pour les personnes qui vivent leur foi autrement que nous et que nous rencontrons à l’occasion des dialogues interreligieux et œcuméniques. Nous te prions pour la paix dans notre monde. Permets que nous soyons des artisans de paix là nous vivons. Envoie sur chacun et chacune de nous ton Esprit, Que nous puissions communier au corps et au sang de ton Fils et qu’ainsi, unis à lui, nous portions la lumière, la paix et l’espérance.
« Que ce pain rompu et partagé convertisse notre regard, qu’il parle à notre cœur, qu’il nourrisse notre foi ». ** (Antoine Nouis).

C’est dans cette confiance renouvelée que nous te disons la prière que Jésus a enseignée à ses disciples :

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ; pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Ne nous soumets pas à la tentation mais délivre-nous du mal, car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire, aux siècles des siècles. Amen.

Répons : « Pare-toi pour une fête » (L&P n°205, str.2)

Invitation spéciale
Pour partager la Cène, nous demandons que chacun, chacune reste à sa place et nous passerons le plat avec le pain, et les verres avec le vin.

Fraction
Le pain que nous partageons est communion au corps de notre Seigneur Jésus-Christ. La coupe de bénédictions pour laquelle nous rendons grâces, est communion au sang de notre Seigneur Jésus-Christ. Prenez et mangez, prenez et buvez.

Chant d'Assemblée : Louange et Prière, Cantique n°150 : « A toi la Gloire », strophes 1, 2 et 3

Communion

Prière d’action de grâce
Merci Seigneur pour ce pain et ce vin qui nourrissent notre quête d’une vie en plénitude !
Toi qui te tiens dans la pâte de nos jours,
Et qui sait combien façonner l’humain est un artisanat délicat,
Apprends-nous les paroles qui vivifient,
Les regards qui font exister,
Et les gestes qui redonnent confiance
Afin qu’à travers nos rencontres,
La promesse passe vers demain, là où tu seras tout en tous !
Amen.

Bénédiction
Recevons la bénédiction de la part du Seigneur :
Mon frère, ma sœur, mon ami, Que l’Eternel te bénisse et te garde !
Que l’Eternel fasse rayonner sur toi son regard et t'accorde sa grâce !
Que l’Eternel porte sur toi son regard et te donne la paix !
Amen.

Chant d'Assemblée : Louange et Prière, Cantique n°308 « Confie à Dieu ta route », strophes 1, 2 et 5

Signature du registre
Orgue
Sortie


Paroles des cantiques du dimanche 25 juillet 2021

Psaume : Psautier Français n° 103 « Bénis ton Dieu, mon âme en toute chose », strophes 1, 4 et 6

Strophe 1
Bénis ton Dieu, mon âme, en toutes choses.
Qu’à le bénir tout en moi se dispose.
Chantons son nom sans nous lasser jamais.
Bénis ton Dieu, mon cœur, pour toute grâce;
De mon esprit que jamais ne s’efface
Le souvenir d’aucun de ses bienfaits.

Strophe 4
L’amour de Dieu est plus grand sur la terre,
Plus élevé que le ciel de lumière.
Il fortifie qui le cherche et l’attend
Et son pardon éloigne nos offenses
Autant qu’au ciel il y a de distance
Pour le soleil du levant au couchant.

Strophe 6
Mais ta bonté, Seigneur, est éternelle
Et chaque jour ta main la renouvelle.
Sur tes élus ta justice descend;
Tout leur bonheur est dans ton alliance,
Elle est la joie de leur obéissance;
Tu les bénis ainsi que leurs enfants.

Strophe 7
Bénissez Dieu, tressaillez d’allégresse,
Vous messagers de toutes ses promesses,
Vous qui servez ses projets en tous lieux.
Qu’il soit béni par tout ce qui respire;
Que toute chair l’attende et le désire.
Bénis, mon âme, et célèbre ton Dieu.

Cantique : Louange et Prière n°204 « Seigneur, diriger et sanctifie », Strophes 1 et 2

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Strophe 1
Seigneur, dirige et sanctifie
Toute la vie
De ces enfants.
Que ta lumière
Sur leur carrière
Brille en tout temps !
Que, sous ta garde et sous tes ailes,
Ils soient fidèles,
Forts et constants !

Strophe 2
Soumets leur âme à l’Évangile,
Au joug facile,
Plein de douceur.
Fais-leur entendre
L’appel si tendre
De leur Sauveur.
Que, pour répondre à sa promesse,
Ils aient sans cesse
Le même cœur !

Cantique : Louange et Prière n° 69 « Grand Dieu nous te bénissons » Strophes 1, 9 et 10

Strophe 1
Grand Dieu, nous te bénissons ;
Nous célébrons tes louanges !
Éternel, nous t’exaltons
De concert avec les anges,
Et prosternés devant toi,
Nous t’adorons, ô grand roi !

Strophe 9
Puisse ton règne de paix
Venir enfin sur le monde !
Dès maintenant, à jamais,
Que sur la terre et sur l’onde
Tous les peuples se saluent
Au nom du Seigneur Jésus.


Strophe 10
Gloire soit au Saint-Esprit !
Gloire soit à Dieu, le Père !
Gloire soit à Jésus-Christ,
Notre Sauveur, notre frère !
Son immense charité
Dure pour l’éternité.

Cantique : Louange et Prière n° 214 « Sur ton Eglise universelle » Strophes 1, 2 et 3

Strophe 1
Sur ton Église universelle,
Objet constant de ton amour.
Oh! que ta grâce paternelle,
Seigneur ! se répande en ce jour.
Tes enfants, avec confiance,
Partout fléchissent les genoux;
Ne confonds pas leur espérance,
Seigneur, sois au milieu de nous !

Strophe 2
Des promesses de ta Parole
Daigne, Seigneur, te souvenir :
Que ton Esprit Saint nous console
Et nous apprenne à te bénir !


Ouvre nos yeux à ta lumière,
Change et maîtrise notre cœur,
Et que ton Église en prière
Par toi triomphe de l'erreur !

Strophe 3
Que l'Évangile se répande
De l'aurore jusqu'au couchant ;
Que de tous côtés l'on entende
Monter vers toi le même chant !
Que, sur les plus lointains rivages,
Les peuples rangés sous la croix,
Viennent tous rendent leurs hommages
À Jésus Christ, le Roi des rois !

Cantique : Louange et Prière n° 150 « A toi la gloire » Strophes 1, 2 et 3

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Strophe 1
À toi la gloire, O ressuscité !
À toi la victoire Pour l’éternité.
Brillant de lumière, L’ange est descendu ;
Il roule la pierre Du tombeau vaincu.
À toi la gloire, O ressuscité !
À toi la victoire Pour l’éternité.

Strophe 2
Vois-le paraître : C’est lui, c’est Jésus,
Ton Sauveur, ton Maître ; Oh ! ne doute plus !
Sois dans l’allégresse, Peuple du Seigneur,
Et redis sans cesse Que Christ est vainqueur.

À toi la gloire, O ressuscité !
À toi la victoire Pour l’éternité.

Strophe 3
Craindrais-je encore ? Il vit à jamais,
Celui que j’adore, Le prince de paix.
Il est ma victoire, Mon puissant soutien,
Ma vie et ma gloire : Non, je ne crains rien.
À toi la gloire, O ressuscité !
À toi la victoire Pour l’éternité.

Cantique : Louange et Prière n° 308 « Confie à Dieu ta route » Strophes 1, 2 et 5

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Strophe 1
Confie à Dieu ta route,
Dieu sait ce qu’il te faut ;
Jamais le moindre doute
Ne le prend en défaut.
Quand à travers l’espace
Il guide astres et vents,
Ne crois-tu pas qu’il trace
La route à ses enfants ?

Strophe 2
Tout chemin qu’on t’impose
Peut devenir le sien ;
Chaque jour il dispose
De quelque autre moyen.

Il vient, tout est lumière ;
Il dit, tout est bienfait ;
Nul ne met de barrière
À ce que sa main fait.

Strophe 5
Bénis,ô Dieu ! nos routes
Nous les suivrons heureux,
Car, toi qui nous écoutes,
Tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres,
J'y marche par la foi :
Même au travers des ombres
Ils conduisent à toi.

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1).

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons « Oh ! que c'est chose belle » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2).

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles  ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi 
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Avant la Cène
Répons : « Pare-toi pour une fête » (L&P n°205, str.1)

Pare-toi pour une fête,
O mon âme, tiens-toi prête,
Monte plus haut que la terre,
Vers la céleste lumière.
Ton Seigneur t'offre une place,
Au grand banquet de sa grâce ;
Ce maître au pouvoir immense
Avec toi fait alliance.

Après la Cène
Répons : « Pare-toi pour une fête » (L&P n°205, str.2)

Jésus, ta voix nous convie
A ce festin de la vie ;
En ce lieu tout me retrace
Les prodiges de ta grâce ;
Fais qu'aujourd'hui de contemple
Tes charités sans exemple,
Avant de me nourrir d'elles
A tes tables éternelle.

Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Evangile de Luc, Chapitre 24, versets 13 à 32

13  Et voici que, ce même jour, deux d’entre eux se rendaient à un village du nom d’Emmaüs, à deux heures de marche de Jérusalem.
14  Ils parlaient entre eux de tous ces événements.
15  Or, comme ils parlaient et discutaient ensemble, Jésus lui-même les rejoignit et fit route avec eux ;
16  mais leurs yeux étaient empêchés de le reconnaître.
17  Il leur dit : « Quels sont ces propos que vous échangez en marchant ? » Alors ils s’arrêtèrent, l’air sombre.
18  L’un d’eux, nommé Cléopas, lui répondit : « Tu es bien le seul à séjourner à Jérusalem qui n’ait pas appris ce qui s’y est passé ces jours-ci ! »
19  – « Quoi donc ? » leur dit-il. Ils lui répondirent : « Ce qui concerne Jésus de Nazareth, qui fut un prophète puissant en action et en parole devant Dieu et devant tout le peuple :
20  comment nos grands prêtres et nos chefs l’ont livré pour être condamné à mort et l’ont crucifié ;
21  et nous, nous espérions qu’il était celui qui allait délivrer Israël. Mais, en plus de tout cela, voici le troisième jour que ces faits se sont passés.
22 Toutefois, quelques femmes qui sont des nôtres nous ont bouleversés : s’étant rendues de grand matin au tombeau
23 et n’ayant pas trouvé son corps, elles sont venues dire qu’elles ont même eu la vision d’anges qui le déclarent vivant.
24  Quelques-uns de nos compagnons sont allés au tombeau, et ce qu’ils ont trouvé était conforme à ce que les femmes avaient dit ; mais lui, ils ne l’ont pas vu. »
25  Et lui leur dit : « Esprits sans intelligence, cœurs lents à croire tout ce qu’ont déclaré les prophètes !
26  Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela et qu’il entrât dans sa gloire ? »
27  Et, commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les Ecritures ce qui le concernait.
28  Ils approchèrent du village où ils se rendaient, et lui fit mine d’aller plus loin.
29  Ils le pressèrent en disant : « Reste avec nous car le soir vient et la journée déjà est avancée. » Et il entra pour rester avec eux.
30  Or, quand il se fut mis à table avec eux, il prit le pain, prononça la bénédiction, le rompit et le leur donna.
31  Alors leurs yeux furent ouverts et ils le reconnurent, puis il leur devint invisible.
32  Et ils se dirent l’un à l’autre : « Notre cœur ne brûlait-il pas en nous tandis qu’il nous parlait en chemin et nous ouvrait les Ecritures ? »
33  A l’instant même, ils partirent et retournèrent à Jérusalem ; ils trouvèrent réunis les Onze et leurs compagnons,
34  qui leur dirent : « C’est bien vrai ! Le Seigneur est ressuscité, et il est apparu à Simon. »
35  Et eux racontèrent ce qui s’était passé sur la route et comment ils l’avaient reconnu à la fraction du pain.

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