Regardez-vous les uns les autres comme morts au péché

Genèse 1:31 , Genèse 2:23 , Genèse 3:6-8 , Hébreux 2:5-15

Culte du 7 octobre 2018
Prédication de Jean-Pierre Rive

Vidéo de la partie centrale du culte

Il m’arrive, et veuillez me pardonner, d’être un peu troublé, parfois agacé, - et ce n’est pas chrétien, j’en suis conscient -, par notre insistance dans nos propos théologiques, et même nos prédications, à mettre en avant trop souvent l’affirmation centrale de la foi protestante : la justification par la foi, le pardon inconditionnel du péché, la gratuité du salut, affirmations par ailleurs totalement pauliniennes et en accord parfait avec les évangiles.

Bien sûr il était indispensable au temps de la Réforme et certainement encore aujourd’hui de libérer les corps et les âmes des carcans de culpabilité qui enfermaient les croyants. Il était temps de remettre debout, de relever ces peuples christianisés, ces hommes et ces femmes qui, enfermés dans un ritualisme étouffant et une comptabilité mesquine, cherchaient la certitude d’un salut dans l’au-delà, comme récompense ou compensation des tribulations d’un ici-bas effrayant et brutal.

Mais voilà, aujourd’hui, quand même, j’ai envie de le dire, les fondations de la Réforme, nous les avons assimilées, nous en avons fait notre pain quotidien, et la question qui se pose à nous n’est plus celle du salut gratuit, du regard infiniment bon et miséricordieux de Dieu sur nos vies personnelles, mais bien plus : qu’en faisons-nous ?

Qu’est-ce que cela change, non pas seulement dans notre vie intime, mais dans nos vies avec les autres, dans nos familles, dans nos paroisses, dans notre cité, dans nos comportements professionnels, dans notre manière d’exercer une citoyenneté loyale mais aussi critique ? En un mot, ces affirmations centrales de la foi de nos antiques prédécesseurs, relayées par les pères fondateurs de la Réforme, ne doivent-elles pas, sans succomber à un nouveau moralisme stérile et régressif, infantilisant, susciter une éthique ? c'est-à-dire un horizon de vie qui oriente sans cesse notre manière de regarder, de parler, et d’agir avec ceux, toutes celles et tous ceux qui croisent nos routes. Et je le redis : être justifié par la foi, c’est vivre selon une éthique, une éthique personnelle qui éclaire toutes les dimensions de la vie, de nos vies, familiales, professionnelles, citoyennes et paroissiales bien sûr.

Aussi, par-delà, ou plutôt à cause de nos convictions intimes, être chrétien, c’est aussi entrer dans une forme de vie, une règle de vie, pour reprendre l’expression du philosophe italien Giorgio Agamben – qui n’apprécierait pas que je le qualifie de crypto chrétien – Giorgio Agamben, dans son livre intitulé « La très haute pauvreté », nous initie à ce projet de Saint François d’Assise d’inaugurer une vie où la règle, loin de se scléroser dans une codification tatillonne de la vie quotidienne du moine, est une école de libération, où l’esprit de charité, d’agapé, infuse la vie, pour en faire une sorte d’icône de ce que bien plus tard Dietrich Bonhoeffer appellera « suivre Jésus-Christ ».

Alors ce matin, c’est à propos de ce que j’ai envie d’appeler une première marche vers cette forme de vie à laquelle nous sommes appelés, que je vais essayer de nous éclairer, et ceci en me penchant sur deux textes que nos listes de lecture nous proposent aujourd’hui. Et au passage j’ai envie de rappeler à quel point le texte, les textes auxquels à juste titre nous sommes très attachés sont, ne soyons pas dupes, un prétexte pour éclairer nos chemins. Le pasteur Louis Simon, décédé cette année, qui, il y a cinquante ans, nous enseignait occasionnellement l’art de la prédication, nous disait toujours : « il faut partir du texte » et, dans un geste signifiant l’au-revoir, l’adieu, il redoublait son propos en redisant « partir du texte ».

Ce matin je vais partir de deux textes, un de la Genèse et l’autre de l’Epître aux Hébreux donc. Mais avant cela, un mot sur cette Epître aux Hébreux : Je trouve heureux que ses destinataires soient un peu mystérieux. Après tout j’évoquais à l’instant le mot « partir », et justement ces Hébreux, si je peux les qualifier ainsi, sont avant tout un peuple toujours en partance, en partance pour prendre dans une audace toujours renouvelée, le risque d’être les porteurs de bonnes nouvelles quand tout va mal, un peuple qui pour reprendre l’expression du philosophe Paul Virilio « à la peur absolue oppose toujours l’espérance absolue », ces Hébreux, c’est nous, ce sont tous ceux qui, devant les abîmes qui nous menacent, proposent et incarnent une espérance absolue, tous ceux qui, au cœur des étouffements que nous constatons, indiquent et posent les signes d’un monde nouveau face aux monstres qui surgissent quand l’ancien monde disparaît. Mais alors il est temps quand même de revenir au texte. Tout d’abord celui de la Genèse.

Ce qui me frappe dans ce début de la Bible, c’est bien entendu l’importance de la Parole, Dieu parle et tout arrive. Mais aussi important, c’est le regard qui est présent, Dieu dit certes mais ensuite il voit, il voit sa création, bonne et même très bonne et cela à sept reprises. Et un peu plus loin dans cette version seconde de la création, Adam s’extasie en voyant sa compagne, laquelle compagne d’ailleurs va voir avec bonheur ce fruit défendu et convaincre Adam de consommer avec elle, - et ici, Mesdames, ne voyez aucune misogynie dans cette lecture -, je fais partie de ces lecteurs hérétiques qui pensent que ce texte aurait pu être après tout écrit autrement et que c’est Eve à qui une côte aurait pu être enlevée pour qu’Adam paraisse. Mais un peu plus sérieusement, quelques versets plus loin, le couple se voit tel qu’il est, découverte surprenante puisqu’elle l’entraîne à se camoufler derrière quelque habillage qui limite le regard, et puis surtout plus loin le couple se cache pour ne pas être vu.

Donc vous le voyez dans ces récits que de lointains Hébreux ont rédigés, le regard occupe une place centrale. Ainsi, pour être plus précis, j’ai le sentiment que ces textes veulent nous indiquer que deux regards sont possibles. Il y a tout d’abord ce regard bienveillant et heureux, paisible et confiant, qui s’offre à nous, comme Dieu se l’est offert à lui-même quand ce qui nous entoure - notre environnement - est reçu comme un don, un don qui peut conduire à une très grande joie, celle de Dieu devant sa création et celle de l’homme ou de la femme quand autrui, l’autre, se présente à lui. Et quand j’emploie le mot « environnement », je ne veux pas simplement parler de la nature que nous avons saccagée depuis, mais de tout ce qui fait notre vie avec toutes et tous.

Et puis il y a ce regard vite inquiet, vite apeuré, qui en quelque sorte provient d’un refus de cette joie, comme si on ne pouvait pas vivre dans la confiance. La peur est très présente dans ces textes, vous l’avez remarqué, visiblement c’est elle qui se montre avec le plus de force dans ces récits de commencements ; et cette peur, bien sûr invivable, il va falloir la conjurer ; et pour la conjurer, il va falloir peut-être s’aveugler : puisqu’on a perdu ce regard confiant sur ce qui nous était offert, il va falloir se fabriquer un monde à notre disposition, un monde qui n’est plus cet aboutissement d’une œuvre belle et bonne, mais une espèce de construction malaisée que l’homme se donne à lui-même pour en faire sa propriété dont il peut user et abuser sans limite, sans parvenir d’ailleurs à écarter cette peur qui va désormais être sa lancinante compagne dans une histoire qui l’oblige à vouloir toujours se dépasser dans le secret espoir de prendre la place de celui qui a tout donné.

Et au passage j’ai envie de dire que cette histoire est une histoire de cache-cache. Il s’agit de cacher quelque part ce que nous n’avons pas voulu voir, la beauté d’un monde offert, la bonté d’une rencontre avec l’autre pour en faire cette espèce de monde concentrationnaire où il ne s’agit plus de se voir, de se regarder, mais de se surveiller de peur qu’un plus grand malheur arrive. C’est aussi – j’ai envie de dire – une histoire de vêtement, de costume même ; la nudité symbolique, innocente et joyeuse nous a paru trop brûlante pour être acceptée telle quelle, trop heureuse, trop simple pour être vraie : quelque part il y avait un piège, ainsi nous n’avons cesse de nous revêtir et de revêtir la création de costumes, de masques, d’artifices de toutes sortes pour nous donner un semblant de sécurité.

Et cette quête de sécurité, que Jacques Ellul qualifiait de « grand bluff technologique », voilà qu’elle atteint des sommets aujourd’hui. Adam et Eve, dans leur peur, s’étaient camouflés derrière quelques feuilles de je ne sais quel arbre pour survivre péniblement et nous en sommes aujourd’hui à vouloir nous habiller avec cette peau de l’homme augmenté que nos savants à la demande de nos militaires fabriquent avec une araignée mutante croisée avec un ver à soie qui produit un fil mille fois plus solide que le plus solide des aciers, de telle sorte que rien ne peut la détruire. De la peur à la protection, l’homme devient lui-même, revêtu de cette cuirasse, un bunker qui s’enkyste dans une solitude qui ne peut pas regarder le monde et ceux qui l’habitent autrement que comme des ennemis dont il faut se protéger.

Au-delà de cette image, de cet exemple, nous voyons bien que cette aventure malheureuse, avec ces murs qui se dressent entre nous, entre les peuples, avec ces mégapoles déshumanisées, ces radars qui surveillent nos mers peuplées de frères et sœurs qui appellent au secours, ces caméras qui se multiplient, font de chacun de nous un monde intouchable, dont le regard dénaturé conduit au désespoir et à la ruine. Mais ce monde là craquelle, et de nouveaux regards s’inaugurent ; l’aveuglement qui était le sien n’est pas le dernier mot de notre marche.

Le peuple qui marchait dans les ténèbres n’a cessé de voir une lumière, une lumière qui n’est, bien sûr, vous vous en doutez, ni celle de la longue marche de Mao Tse Toung, ni celle des marcheurs qui occupent notre actualité politique (excusez la facilité, mais je n’ai pas pu m’en empêcher), soyez-en sûrs, mais celle de Jésus-Christ, le nouvel Adam, qui incarne à lui seul, mais pour tous sans exception, sans discrimination, ce regard clair sans détour, sans mensonge, sans hypocrisie, qui à tout moment peut refonder le plaisir, la joie, le bonheur de vivre ensemble dans une fraternité paisible, qui met à bas nos aveuglements et nous redonne cette liberté perdue, une liberté qui, délivrée de la peur et des efforts prométhéens pour la conjurer qui conduisent au désastre, s’offre à nous gratuitement et nous retrouvons ici le message de la Réforme auquel il faut nous arrimer !

Alors, frères et sœurs, il y a encore ce texte, ce verset de l’Epître aux Hébreux, d’un auteur inconnu à des destinataires inconnus – quelle chance, aucune exégèse ne pourra nous en dire le contexte -, alors considérons que ce texte s’adresse à nous, hébreux du 21ème siècle à Paris, son auteur est parmi nous, il est notre contemporain et lui aussi nous parle de regard. Que nous dit-il ? Justement il nous dit que le réel n’est pas ce que dans notre aveuglement nous nous sommes donné à voir. Il nous dit que nous pouvons cesser d’être complaisant avec l’insupportable, l’intolérable, l’inadmissible qui se présente à nous. Il y a une autre réalité que ces propos et ces pratiques dictées par un soi-disant sens des responsabilités qui nous empêchent de regarder et de voir qu’un autre monde est possible et que même il est là malgré les frilosités, les peurs qui nous tenaillent. Il n’est pas vrai que l’économie est la clé du bonheur, il n’est pas vrai que l’autre est menaçant, il n’est pas vrai que chacun doit faire ses preuves pour avoir une vie digne.

Il n’est pas vrai que chacun a ce qu’il mérite. Il n’est pas vrai que nous devons protéger notre identité. Ce que nous constatons, dit l’auteur de cette Epître, ne peut pas être ce renoncement mortifère à ne pas voir le monde comme un don gratuit pour le bonheur de tous. Ce que nous constatons, ce que nous devons regarder comme l’ultime réalité, le socle inaltérable de nos vies, c’est cette perfection à laquelle nous pouvons être conduits lorsque, à la suite de l’Homme véritable, nous reprenons pied et par-delà nos peurs, nous redevenons témoins de Celui qui sans cesse libère. En changeant de regard, nous changeons le monde et nous le voyons tel qu’il nous a été offert et tel qu’il nous a toujours été promis et ainsi nous pourrons dire et faire en sorte que sa réalité s’impose contre toutes les fausses évidences qui nous ont dominés. A ce corps désarticulé qu’est devenu notre monde dépassé par les excès d’une rationalité déraisonnable et désincarnée, un regard peut redonner de la chair, un regard peut redonner vie à ces ossements qui se dessèchent ; de même qu’il y a des regards qui tuent, il y a des regards qui font vivre.

Ainsi ce regard neuf en premier lieu nous conduit à cette première marche, d’une forme de vie renouvelée, renouvelée parce que éclairée par cette confiance dans un avenir différent mais déjà inauguré. A l’imagination au pouvoir, malheureusement sans lendemain, qui avait proclamé Mai 68, nous pouvons substituer l’imagination au service que ce nouveau regard peut susciter. Il s’agit désormais de témoigner de cette réalité. Alors que dans une course folle notre monde frôle l’abîme, libérer nos imaginaires pour toujours mieux nous servir les uns les autres et servir ce monde douloureusement en attente, il n’est pas vain de croire que de-ci de-là surgissent des lieux et des temps où la justice remplace l’exploitation, où la fraternité remplace l’oppression, où le partage remplace le pillage, où la dignité remplace le mépris, où en un mot la vie en abondance remplace les puissances mortifères comme le proclamait la Mission Populaire lorsqu’en 1929 la crise mondiale se répandait avec les conséquences que l’on sait. Plus près de nous l’Eglise Protestante Unie de France en 2013, dans son premier Synode, nous interpellait pour que nos regards changent et suscitent ainsi, dans une éthique de l’espérance, des paroles et des gestes refondateurs d’une annonce de bonnes nouvelles dans et pour le monde.

Voir clair, pour parler vrai et agir juste, cela commence bien entendu dans nos vies quotidiennes, mais bien plus dans notre vie commune d’Eglise envoyée, où chacun de nous est reçu et reçoit comme une sœur ou un frère celui qui est à ses côtés parce que c’est ainsi qu’il le regarde. Il m’est arrivé parfois de parler d’insurrection de la Parole vive contre tous les faux dieux qui nous assaillent. Ce matin j’ai envie de vous parler de transfiguration. Loin de toutes les illusions qui nous promettent un monde trans-humain, où les uns dans un sauve-qui-peut égoïste se calfeutrent dans leur confort au détriment des autres qui n’y ont pas accès, laissons-nous transfigurer par ce regard que Dieu a posé sur sa création et celles et ceux qui l’habitent, un regard qui nous invite à nous arrêter dans cette course folle et tout simplement à nous regarder les uns les autres en laissant tomber les masques, en nous recevant comme des frères et sœurs prenant soin les uns des autres, car, comme le disait Dietrich Bonhoeffer en 1939 aux futurs pasteurs du Séminaire clandestin de l’Eglise confessante à Furkenwalde :

« Souviens-toi que lorsque ton regard croise celui de ton frère, le regard du Christ ton Seigneur est présent, c’est Lui qui vous regardant l’un et l’autre comme morts au péché vous guide et vous conduit dans cette communion fraternelle qui construit la communauté des témoins ».
Alors le monde en voyant l’amour qui vous unit verra son salut.

Qu’il en soit ainsi, que cela soit notre joie.

Amen

Lecture de la Bible

Genèse 1/31a
Dieu constata que tout ce qu'il avait fait était une très bonne chose. Le soir vint, puis le matin ; ce fut la sixième journée.


Genèse 2/23
En la voyant celui-ci s'écria :
« Ah ! Cette fois, voici quelqu'un
qui est plus que tout autre du même sang que moi !
On la nommera compagne de l'homme,
car c'est de son compagnon qu'elle fut tirée. »

Genèse 3/6-8
3 Mais quant aux fruits de l'arbre qui est au centre du jardin, Dieu nous a dit : “Vous ne devez pas en manger, pas même y toucher, de peur d'en mourir.” »
4 Le serpent répliqua : « Pas du tout, vous ne mourrez pas.
5 Mais Dieu le sait bien : dès que vous en aurez mangé, vous verrez les choses telles qu'elles sont, vous serez comme lui, capables de savoir ce qui est bon ou mauvais. »

6 La femme vit que les fruits de l'arbre étaient agréables à regarder, qu'ils devaient être bons et qu'ils donnaient envie d'en manger pour acquérir un savoir plus étendu. Elle en prit un et en mangea. Puis elle en donna à son mari, qui était avec elle, et il en mangea, lui aussi.
7 Alors ils se virent tous deux tels qu'ils étaient, ils se rendirent compte qu'ils étaient nus. Ils attachèrent ensemble des feuilles de figuier, et ils s'en firent chacun une sorte de pagne.

8 Le soir, quand souffle la brise, l'homme et la femme entendirent le Seigneur se promener dans le jardin. Ils se cachèrent de lui parmi les arbres.


Hébreux 2/5-15
5 En effet, ce n'est pas à des anges que Dieu a soumis le monde à venir dont nous parlons.
6 Au contraire, dans un passage de l'Écriture quelqu'un déclare :

« Qu'est-ce que l'homme, ô Dieu, pour que tu penses à lui ?

Qu'est-ce que l'être humain, pour que tu t'occupes de lui ?

7 Tu l'as rendu pour un peu de temps inférieur aux anges, tu l'as couronné de gloire et d'honneur,

8 tu as tout mis à ses pieds. » Si Dieu a tout mis sous l'autorité de l'homme, cela signifie qu'il n'a rien laissé qui ne lui soit pas soumis. Cependant, nous ne voyons pas que toutes choses soient actuellement sous l'autorité de l'homme.
9 Mais nous constatons ceci : Jésus a été rendu pour un peu de temps inférieur aux anges, afin que, par la grâce de Dieu, il meure en faveur de tous les humains ; et nous le voyons maintenant couronné de gloire et d'honneur à cause de la mort qu'il a soufferte.
10 En effet, il convenait que Dieu, qui crée et maintient toutes choses, élève Jésus à la perfection au travers de la souffrance, afin d'amener beaucoup de fils à participer à sa gloire. Car Jésus est celui qui les conduit au salut.

11 Or, Jésus qui purifie les êtres humains de leurs péchés et ceux qui sont purifiés ont tous le même Père. C'est pourquoi Jésus n'a pas honte de les appeler ses frères.
12 Il déclare en effet :

« O Dieu, je veux parler de toi à mes frères,

je veux te glorifier devant toute l'assemblée. »

13 Il dit aussi :

« Je mettrai ma confiance en Dieu. » Et encore :

« Me voici avec les enfants que Dieu m'a donnés. »

14 Puisque ces enfants sont tous des êtres de chair et de sang, Jésus lui-même est devenu comme eux, il a participé à leur nature humaine. C'est ainsi que, par sa mort, il a pu écraser le diable, qui détient la puissance de la mort,
15 et délivrer ceux que la peur de la mort rendait esclaves durant leur vie entière.

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