La foule et la parole publique

Marc 3:7-12

Culte du 5 septembre 2021
Prédication de Béatrice Cléro-Mazire

Vidéo de la partie centrale du culte

Culte à l'Oratoire du Louvre

Dimanche 5 septembre 2021
« La foule et la parole publique »


Culte présidé par la pasteure Béatrice Cléro-Mazire
Musique : David Cassan, organiste co-titulaire

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Orgue

Salutation
La grâce et la paix vous sont données, de la part de Dieu notre Père, en Jésus : notre frère, le Christ : notre Sauveur.
 
Accueil
Chers amis, bienvenue dans ce lieu de prière, que vous soyez des habitués du lieu ou que vous veniez ce matin pour la première fois, vous êtes ici chez vous.
Bienvenue aussi à toutes celles et ceux qui nous rejoignent par le biais des réseaux sociaux, nous sommes en communion les uns avec les autres.
 
Prière
Éternel, nous te prions ce matin comme les foules qui venaient prier Jésus de la sauver. Nous sommes tous venus avec nos petits sacs de misère, nos pétales de joie, et nos chapelets de points d’interrogation. Reçois-nous avec nos bagages, et aide-nous à repartir d’ici en les portant avec grâce.    Amen
 
Spontané : Bénissons Dieu le seul Seigneur. (Psaume n°134)  [cliquer ici]

Louange : Sur la divinité

Le Seigneur est mon berger
Je ne manquerai de rien
il me fait reposer sur des prés d’herbe fraîche
il me conduit près des eaux paisibles
il restaure ma vie
il me conduit sur les sentiers de la justice à cause de son nom
même si je marche dans la vallée de l’ombre de la mort
je ne crains aucun mal,
ta houlette et ton bâton, voilà mon réconfort
tu dresses devant moi une table
face à mes adversaires
tu oins d’huile ma tête et ma coupe déborde.
Le bonheur et la fidélité m’accompagnent chaque jour
Et je reviendrai à la maison de mon Père pour la longueur des jours.
 
Chant d'Assemblée : Psautier Français, Psaume n°81 « Que nos chants joyeux  », strophes 1 à 4 [cliquer ici]

Volonté de Dieu
On t’a fait connaître ce qui est bien, et ce que l’Eternel veut de toi, c’est que tu pratiques la justice, que tu aimes la bonté et que tu marches humblement avec ton Dieu.
[Michée].

Spontané : Parle Parle Seigneur (Louange & Prière n°193) [cliquer ici

Confession du péché :
Seigneur, les hommes vont à toi dans leur misère et demandent du secours, du bonheur et du pain.
Tous font ainsi, païens et chrétiens.
Seigneur, des hommes vont à toi, dans ta faiblesse, te trouvent pauvre et méprisé, méconnu et trahi ;
Et c’est ainsi que tu vas vers leur détresse.
Seigneur, prends-moi par la main, que je puisse moi aussi aller comme toi, avec toi, vers mes frères.
[Dietrich Bonhoeffer]

Spontané : J’aime mon Dieu car il entend ma voix (Psaume n°116 b) [cliquer ici]

Annonce de la grâce :
Le Seigneur nous redit sa grâce et dit à chacun de nous : « Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse ».

Spontané : Combien grande est ta gloire (Psaume n°92) [cliquer ici]

Confession de foi :

Guidé par la foi, sans renoncer à la raison qu’elle éclaire et dépasse, je confesse que Dieu est.
Il est au-delà de tout discours, de toute parole et de tonte pensée ; il est si loin, hors de tout temps, de tout lieu, de toute représentation où l’on voudrait l’enfermer.
Il est si proche également, car lui nous connaît et nous aime d’un amour inconditionnel, malgré la faiblesse de notre amour pour lui.
 
En Jésus-Christ, il s’est révélé à nous, par sa parole et par ses enseignements il nous enjoint à édifier un royaume hors de la haine, du fatalisme et de la peur qui gouvernent si souvent les rapports humains.
Je n’ai pas vu les infirmes se lever, les aveugles voir et les lépreux guérir, au temps où notre frère et notre sauveur marchait dans la poussière de Judée. Mais je n’en ai pas besoin, car notre Dieu renouvelle ses grâces, et sans cesse il me relève de ma paralysie, il ôte de mes yeux le voile de l’inquiétude, il guérit mon âme de toutes ses afflictions.
Et je sais que ce qu’il fait pour moi, il le fait pour beaucoup.
 
Je crois qu’il nous appelle à la liberté, pour que nous renversions les idoles qui nous asservissent, l’orgueil, le désir des richesses, la volonté de puissance. Contre l’esclavage de l’égoïsme enraciné dans la nature humaine, il nous appelle à dépasser cette nature, à chasser nos instincts les plus primaires, pour grandir dans l’amour impossible et l’espérance insensée d’une foi fragile, toujours menacée, mais qui nous fait marcher à la recherche du Bien, et nous interdit de nous asseoir au bord du chemin pour jouir de la fausse tranquillité de la bonne conscience.
 
Je crois que, parce que notre foi est souvent faible et vacillante, notre raison limitée, nous devons être humbles et, comme nous y appelle le deuxième commandement, ne pas penser que Dieu se limite aux représentations que nous avons de lui, et qu’il se limite à quelques dogmes figés par le temps, à un amoncellement de doctrines excluantes.
 
Je crois en Dieu et je lui rend grâce, pour tout ce qu’il est et pour tout ce qu’il fait, sans en connaître autre chose qu’une infime partie. A lui seul sont le règne, la puissance et la grâce, aux siècles des siècles.

Amen.

Spontané : Grand Dieu nous te bénissons (Louange & Prière n°69) [cliquer ici]
 
Doxologie : « Gloire à Dieu dans les cieux et sur la Terre et d’éternité en éternité »

Lecture de la Bible : Evangile de Luc, chapitre 14, versets 12-24 [cliquer ici]

Chant d'Assemblée : Louange & Prière, Cantique n°222 « Que la moisson du monde est grande », Strophes 1 et 2 [Cliquer ici]

Prière d'illumination :

Seigneur, donne-nous ton Esprit.
Pour que nous sachions
où aller quand nos chemins se perdent,
que faire quand notre avenir est incertain,
que pouvoir quand nous sommes au bout de nos forces,

Seigneur, donne-nous ton Esprit.
Pour que nous puissions bâtir ton Royaume,
en annonçant, en guérissant & en aimant

Seigneur, de notre espérance, et de notre foi,
nous te cherchons dans la méditation de cette écriture ancienne,
à l'écoute de la Parole source de nouveauté…

Jeu d’orgue

Prédication : La foule et la parole publique

Qui est cette foule qui presse Jésus ? Qui est ce personnage biblique qu’on appelle : « la foule » et qui se déplace à l’instinct, sans volonté propre, mais comme une masse dont la propriété particulière serait d’être attirée par un certain type de discours et de gestes, sans chercher à en comprendre la signification.

Jésus parle, il enseigne, mais il soigne aussi, il libère des vies qui se voyaient enfermées dans la fatalité, il ouvre devant tous ces gens un horizon. Quand Jésus se retire vers la mer, il vient de déclencher la haine des Pharisiens et des Hérodiens qui l’ont vu guérir un paralytique le jour du sabbat. Il a enfreint la loi, du moins telle que la comprennent les spécialistes d’alors. En faisant cela, Jésus a pris parti pour le paralysé, il a choisi la vie de cet homme contre la contrainte des autorités. Désormais, il est menacé.

La Parole publique est un acte risqué. Parce qu’étant publique, elle est toujours politique. C’est vrai aussi de la parole religieuse qui est dite en public. On peut prêcher en restant strictement à l’intérieur d’un texte biblique et en dire ce qu’il dit depuis des siècles, avec les mêmes mots. Alors, la Bible se conserve elle-même dans la tradition devenue comme du formol. On pourrait croire que cette façon de faire immuable, sans prise sur le monde dans lequel est lu le texte, n’a aucune portée politique, mais il n’en est rien : le seul acte de lire un texte vieux de plusieurs centaines d’années à des contemporains qui ne vivent plus dans le même contexte reste un acte politique, même s’il feint de ne pas en être un. Cette lecture qui semble ne pas sortir du cadre du religieux, agit, dans son écart même avec la réalité présente, comme une négation du changement, comme une prise de pouvoir sur la vie même qui modifie sans cesse les choses et les êtres.

Prendre la parole pour parler de la relation de l’homme à Dieu est un acte politique, car il concerne notre rapport à Dieu, mais aussi, essentiellement, notre rapport aux autres. Quand Jésus prend la parole dans la synagogue ce jour-là, il refuse la tradition qui sclérose le sabbat et, en le réinterprétant, il révèle la crise qui divise les spécialistes de la loi et les foules qui cherchent désespérément un salut que le religieux leurs refuse. Il tient un discours a-religieux pour redonner sa signification au religieux. Il retire au sabbat son caractère traditionnel, pour lui redonner sa signification : Dieu se repose quand l’homme fait advenir lui-même le règne de Dieu, quand l’homme dépasse la tradition du sabbat en mettant en acte la signification du sabbat.

Mais très vite, Jésus se trouve pris entre deux risques ; d’où sa demande faite aux disciples de mettre à sa disposition une barque pour parler publiquement. Debout dans sa barque, Jésus s’installe dans la précarité de la parole publique, il parle et pose ainsi un acte qui lui fait prendre deux risques. D’un côté, il y a ces foules : « Lassées et abattues, comme des moutons qui n’ont pas de berger. » (Mt 9:36) ; de l’autre, il y a les Pharisiens, et les Hérodiens, dont on dit qu’il est « navré de les voir aussi obtus » (Marc 3:6). La Parole de Jésus est au milieu de deux publics qui ont chacun leur faiblesse : ce que cette crise révèle, c’est que la moisson du Seigneur n’a pas les ouvriers qu’elle devrait avoir.

En effet, la vision dogmatique que les Pharisiens et les Hérodiens se font du religieux ne leur permet pas de travailler au salut de qui que ce soit ; ils se croient dépositaires d’une loi qu’ils ont transformée en carcan et qui ne répond à aucun besoin des foules. De leur côté, les foules qui se pressent vers Jésus sans autre vision que leur manque, ne peuvent plus se tourner vers des instances religieuses qui nient leur soif de salut. La rupture entre les deux partis est consommée. Et au milieu, un homme se tient sur l’élément mouvant de la mer pour risquer une parole devant des autorités qui veulent le voir disparaître et devant une foule qui, à force de le presser, le fera disparaître.

Les chefs religieux et politiques que Jésus vient de laisser à la synagogue se définissent par leur pouvoir et leur certitude de tenir la vérité sur le salut de Dieu. Les foules, elles, se définissent par leur soif de salut, leur manque, leur misère. Et le plein des uns ne comble pas le manque des seconds. Comme un essaim d’abeilles qui n’a plus de ruche, la foule, qui n’a plus de lieu où déposer son manque se déplace, sur des kilomètres parfois, le jour, comme à la nuit tombée, avec pour seul but de rejoindre un homme que la réputation précède et qui lui semble être la solution à tous ses problèmes.

La foule, dans les Évangiles, est tantôt émouvante par son errance, tantôt effrayante par ce qu’elle porte en elle de violence. Tous ces « esprits impurs » dont parle le texte et qui accompagnent la foule, sont autant de fléaux, d’afflictions, de maladies, qui blessent l’humanité. Ces esprits impurs sont la raison d’être de la foule. Et même si, dans le récit de l’Évangile de Marc, ils rendent témoignage à Jésus comme Fils de Dieu, c’est pour mieux le tenter en lui attribuant une posture de héros, là où ils devraient reconnaitre son engagement d’enfant de Dieu. Jésus rabroue ces esprits qui voudraient le pousser à agir en Dieu sur la terre et à produire des actes de puissance.

Jésus veut éviter à cette foule l’illusion qui jusque-là la met en mouvement. Cette illusion, c’est celle d’un homme providentiel, qui porterait tous les malheurs des foules, toutes leurs erreurs, tout leur péché. La solution aux manques des hommes n’est pourtant pas dans le pouvoir d’un seul ; dans la personnalité d’un chef qui harangue la foule en lui promettant des lendemains qui chantent ou en provoquant des prodiges. D’ailleurs, la foule qui suit Jésus et le presse pour obtenir la guérison et le salut est la même, qui, à la Pâque de l’année suivante criera pour exiger qu’on le crucifie. N’est-ce pas avantageux qu’un seul meure pour les excuser tous ?

La parole publique de Jésus s’adresse à chacun dans son coeur, et ne cherche pas l’emprise sur son auditoire pour le constituer en une foule facile à manier. Sa parole est enseignement, appel à la conscience individuelle, édification de la foi singulière de chacun. Mais comment une foule pourrait-elle recevoir un tel discours d’édification ? Peut-on déléguer sa foi à une foule ? Le propre d’une foule, c’est de se constituer sur une fiction d’unité.

Dans une manifestation, chacun a d’abord tendance à croire que tous ceux qui manifestent, en même temps, dans le même endroit et parfois sous les mêmes slogans, le font pour les mêmes raisons que lui. C’est d’ailleurs une fiction très utile pour mobiliser des forces propres à contester un pouvoir en place. Mais cette unité fictive montre ses failles dès lors qu’il s’agit de construire ou de faire des propositions et que chacun se rend compte que les aspirations de ceux qui constituent la foule sont multiples et parfois antagonistes. Chacun reprend alors ses raisons propres et seul le dialogue entre les individus peut aboutir à un construction collective. Si ce dialogue n’est pas possible, alors la place reste vacante pour un chef qui se déclare le seul capable d’imposer une unité de façade qui sert ses intérêts propres en entretenant l’illusion d’une conscience collective.

Si Jésus se préserve de la foule comme d’une masse capable de l’écraser dans son ministère même, comment défendre le modèle de l’église, de l’ecclésia, de l’assemblée ? Après tout, le mot foule en grec se dit plèthos, et veut dire à la fois multitude et assemblée. La foule qui suit la figure de Jésus est, à d’autres endroits de la Bible, valorisée comme le symptôme d’une religion qui réussit à faire beaucoup d’adeptes. Dans le livre des Actes des Apôtres, quand Pierre prononce son discours, devant la foule, ce jour-là, il est tellement éloquent que le texte précise que « trois mille personnes furent ajoutées » (Actes 2:41)

N’est-ce pas le propre du christianisme d’attirer les foules par la parole ? Son universalisme ne rime-t-il pas avec son prosélytisme ? Comme Jésus en son temps, nos églises d’aujourd’hui n’ont pas vocation à croître sur les manques des foules auxquelles elles s’adressent, mais à annoncer une espérance à ceux qui la cherchent, sans utiliser se manque. Elles n’ont pas non plus vocation à recréer, comme les pharisiens en leur temps, des discours culpabilisant qui intiment aux foules l’idée qu’elles ne seront jamais conformes à un attendu religieux, à cause de leurs manques, de leur difficultés de vie, ou de leur soif de guérison.

La situation de l’Église de Jésus-Christ, est celle de la barque dans laquelle Jésus a prêché. Entre deux rives, dans l’équilibre précaire d’une parole reçue puis adressée, cette nef n’est pas une fin en soi, mais un véhicule de l’amour de Dieu pour l’humanité. La parole reçue dans de multiples traditions successives jusqu’à nos jours est adressée à une multitude de personnes qui ont chacune une vie singulière et qui ne peuvent se réduire à n’être qu’un élément dans une foule. Cet équilibre précaire, entre réception et annonce, c’est le risque qu’il faut prendre pour annoncer l’Évangile dans le monde d’aujourd’hui. Le risque de l’interprétation des textes, le risque de l’actualisation d’un témoignage qui n’en finit pas de nous parler, mais qui a tôt fait de devenir lettre morte dès qu’on l‘érige en dogme.

Nos églises ne prêchent pas pour faire du chiffre, et si d’aventure elles attiraient plus de membres ou plus de sympathisants, ce ne serait pas leur nombre qu’il faudrait alors mesurer, mais plutôt si la moisson du Seigneur a trouvé, en ceux qui s’approchent de lui, des ouvriers pour sa moisson, des artisans du règne de Dieu. Et cela, Dieu seul peut le savoir.

La foule que décrit la Bible, c’est la multitude des êtres humains qui cherche l’amour de Dieu dans leur vie. À nous de faire connaître à chacun cet amour infini qui relève et qui émancipe la conscience de chacun. AMEN.


Jeu d'orgue

Chant d'Assemblée : Louange & Prière, Cantique n°214 « Sur ton Eglise universelle », Strophes 1 et 2 [cliquer ici]

Annonces
Collecte
Orgue

Prière d’intercession : ...

Et ensemble, nous pouvons dire avec confiance :

Notre Père
Notre Père qui es aux cieux,
Que ton nom soit sanctifié,
Que ton règne vienne,
Que ta volonté soit faite
Sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd'hui
Notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
Comme nous pardonnons aussi
À ceux qui nous ont offensés.
Ne nous laisse pas
Entrer en tentation,
Mais délivre-nous du mal,
Car c'est à toi qu'appartiennent
Le règne, la puissance et la gloire,
pour les siècles des siècles.
Amen.

Exhortation et bénédiction :
Ma soeur, mon frère, aime et va ton chemin.
Dieu te bénit et te garde.
 
Spontané : Confie à Dieu ta route [cliquer ici]

Orgue

Paroles des cantiques du dimanche 5 septembre 2021

Psaume : Psautier Français n°81 « Que nos chants joyeux  », strophes 1 à 4.

1 - Que nos chants joyeux, nos cris d'allégresse
Jaillissent vers Dieu, le puissant Seigneur,
Qui met sa vigueur dans notre faiblesse.

2 - Les cors, les hautbois, l'éclat des trompettes,
Nos luths et nos voix diront quelle ardeur
Brûle notre coeur en ce jour de fête.
3 - Dieu nous a donné ce jour d'espérance ;
Il l'a ordonné pour nos réunir,
Dans le souvenir de sa délivrance.

4 - J'entends une voix, une voix nouvelle
Qui dit "Lève toi ! redresse ton dos !
J'ôte le fardeau, je brise ta chaîne.".

Cantique : Louange et Prière n°222 « Que la moisson du monde est grande », Strophes 1 et 2.

1 - Que la moisson du monde est grande !
Suscite, ô Dieu, des moissonneurs.
Que ton esprit sur eux descende ;
Bénis partout tes serviteurs,
Et que ton règle glorieux,
S'étende ainsi sous tous les cieux !

2 - Revêts de force leur faiblesse,
Et ceins leurs reins de vérité
Qu'un zèle ardent toujours les presse !
Remplis leur coeur de charité.
Et que ton règle glorieux,
S'étende ainsi sous tous les cieux !

 3 - Hâte ce jour, ô notre Père,
Cet heureux jour qui doit venir,
Où devant toi, sur notre terre,
Tous les genoux devront fléchir,
Où toute languie , à ton honneur,
Dira que Christ est le Seigneur.

Cantique : Louange et Prière n°214 « Sur ton Eglise universelle », Strophes 1 et 2

1 - Sur ton Église universelle,
Objet constant de ton amour.
Oh! que ta grâce paternelle,
Seigneur ! se répande en ce jour.
Tes enfants, avec confiance,
Partout fléchissent les genoux ;
Ne confonds pas leur espérance :
Seigneur, sois au milieu de nous !

2 - Des promesses de ta Parole,
Daigne, seigneur, te souvenir !
Que ton Esprit saint nous console
Et nous apprenne à te bénir !
Ouvre nos yeux à ta lumière ;
Change et maîtrise notre coeur,
Et que ton Église en prière
Par toi triomphe de l'erreur.

3 - Que l’Évangile se répande
De l’aurore jusqu’au couchant ;
Que de tous côtés l’on entende
Monter vers toi le même chant !
Que, sur les plus lointains rivages,
Les peuples rangés sous la croix,
Viennent tous rendre leurs hommages
À Jésus Christ, le Roi des rois !

Paroles des répons du temps de l'Église

Après la salutation
Répons : « Bénissons Dieu le seul Seigneur » (Ps. 134, str.1).

Bénissons Dieu le seul Seigneur,
Nous qu’il choisit pour serviteurs.
Levons nos mains dans sa maison,
Pour bénir et louer son nom.

Après la volonté de Dieu
Répons : « Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » (L&P n°193, str.1)

Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute :
Je dis ton serviteur, car enfin je le suis.
Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route,
Et les jours et les nuits.

Après la prière de repentance
Répons : « J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». (Ps. 116, str.1)

J’aime mon Dieu car il entend ma voix,
Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse,
Quand j’ai prié au jour de ma détresse,
Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi.

Après l’annonce de la grâce
Répons : « Combien grande est ta gloire » (Ps 92 selon L&P n° 38 str.2).

Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, 
Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire !
Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur,
Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles !

Après la confession de foi
Répons : « Grand Dieu, nous te bénissons » (L&P n°69, str.1)

Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges,
Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges,
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !
Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi !

Après la bénédiction
Répons : « Confie à Dieu ta route » (L&P n°309, str.5)

Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux,
Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux.
Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi,
Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.

Lecture de la Bible

Evangile de Marc chapitre 3, versets 7 à 12

Jésus se retira vers la mer avec ses disciples. Une grande multitude le suivit de la Galilée;
et de la Judée, et de Jérusalem, et de l'Idumée, et d'au delà du Jourdain, et des environs de Tyr et de Sidon, une grande multitude, apprenant tout ce qu'il faisait, vint à lui.
Il chargea ses disciples de tenir toujours à sa disposition une petite barque, afin de ne pas être pressé par la foule.
10  Car, comme il guérissait beaucoup de gens, tous ceux qui avaient des maladies se jetaient sur lui pour le toucher.
11  Les esprits impurs, quand ils le voyaient, se prosternaient devant lui, et s'écriaient: Tu es le Fils de Dieu.
12  Mais il leur recommandait très sévèrement de ne pas le faire connaître.

Vidéo du culte entier

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