Profession de foi de Thierry, le 2 octobre 2016

Confession de foi

Je crois en Dieu, le père tout puissant, créateur des cieux et de la terre

Il est amour, lumière, pour prendre appui sur ce magnifique psaume 23 Cantique de David « Et même si je marche un jour dans la vallée de l’ombre et de la mort, je ne craindrai rien, ni personne car il est avec moi »

Je crois en Jésus Christ fils du père, notre seigneur. Il est venu pour sauver tous les hommes. Il nous a délivré une parole d’amour, d’espérance, de paix, de fraternité et de justice.

Je crois en l’Esprit Saint, en sa force, en son aide, quand on sait le solliciter humblement et sincèrement dans son cœur.

Je crois en l’Eglise universelle. Elle rassemble ceux qui espèrent et qui par delà toutes les différences se rassemblent. Tous les hommes sont appelés à devenir des élus.

Je crois en l’amour plus fort que la mort. Oui l’amour ne disparait jamais. L’amour est éternel.

Je crois aussi en cette communauté du temple protestant de l’Oratoire du Louvre qui m’a si bien accueilli, et soyez assuré je suis heureux d’être parmi vous.

Texte de présentation

Né et élevé au sein d’une famille catholique originaire du nord et du centre de l’Italie, j’ai eu dès l’enfance et par mon grand père maternel une grande proximité avec le Christianisme. Je dois dire que ce que l’on nomme l’histoire sainte, étant enfant, a constitué une première porte vers le rêve. J’avais aussi en Italie une grande tante religieuse dont j’étais proche, et dont je garde fidélité à sa mémoire. Puis, jeune adulte, je me suis éloigné d’un catholicisme, pas assez en phase avec les problèmes contemporains, selon mon sentiment. Je gardais dans mon cœur fidélité à la personne de Jésus Christ. Je dois vous avouer, que comme l’indique le dernier psaume que nous chantons à la fin de l’office, et quand je regarde derrière moi, et pour moi « Dans l’ombre et la lumière mon chemin me conduit à toi. Puis, depuis quelques temps, une interrogation sur le sens de la vie et de ma vie m’a ramené à cette affirmation de cette merveilleuse femme qu’était Sœur Emmanuelle : « oui Dieu existe, car sinon que fait-on ici ? » J’ai fait votre connaissance par internet, et par des amis qui vous connaissaient. J’ai découvert ici un Christianisme ouvert sur la vie, sur les autres. Je suis venu chez vous et j’ai été si bien accueilli. C’est pourquoi me voici aujourd’hui humblement devant vous. Fort de cet héritage familial, dont je remercie de m’avoir laissé libre, et auquel j’ajoute ma propre expression.